Benoît Hamon soutient La France insoumise face à Manuel Valls

Benoît Hamon soutient La France insoumise face à Manuel Valls

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Par Virginie Cresci

Publié le

Dans une interview accordée au Gros Journal, diffusé ce soir sur Canal +, Benoît Hamon soutient “sans hésiter” Farida Amrani, la candidate de La France insoumise qui défie Manuel Valls dans l’Essonne.

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Benoît Hamon, éliminé au premier tour des élections législatives des Yvelines, sera l’invité de Mouloud Achour ce mardi 13 juin à 19 h 25 en clair sur Canal +. Dans le teaser de l’émission, le vainqueur de la primaire socialiste donne son soutien à la candidate de La France insoumise, Farida Amrani, qui a récolté 17,61 % des suffrages dans la 1re circonscription de l’Essonne face à Manuel Valls, en tête avec 25,45 %.

“Sans hésiter”

À peine Mouloud Achour a-t-il fini de lui poser la fatidique question “Apportez-vous votre soutien à Manuel Valls ?”, que Benoît Hamon le coupe d’un “non” catégorique. Il soutiendra “sans hésiter” la candidate de La France insoumise Farida Amrani, fonctionnaire territoriale et membre de la CGT, qui est “une candidate de gauche”, à l’instar de l’ancien Premier ministre donc.

“Je pense que Valls est aujourd’hui sur un projet politique qui s’est éloigné progressivement de la gauche. On ne peut pas vouloir aujourd’hui faciliter les conditions de licenciement comme dans les nouvelles ordonnances travail…”

Benoît Hamon a insisté sur la lutte contre la violence sociale, affirmant que la gauche était “attachée à la loi, parce qu’elle protège le plus faible”. L’ancien ministre de l’Éducation socialiste tacle ici Manuel Valls qui a usé six fois du 49.3, un outil législatif qui permet de passer une loi en force.
Rappelons que Manuel Valls n’avait pas soutenu Benoît Hamon au premier tour de l’élection présidentielle, donnant son aval à Emmanuel Macron. L’ex-Premier ministre avait critiqué la “dérive” et le “sectarisme” de son adversaire à la primaire socialiste.
Benoît Hamon a appelé la gauche à se mobiliser face aux Républicains, mais aussi face à La République en marche.