Ce 11 octobre, la Journée internationale des droits des filles a pour thème l’autonomisation des filles avant, pendant et après une crise.
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11octobre est #journéedelafille!Renseignez-vs sur façon dont elles prennent rôles de leadership ds leurs communautés https://t.co/MC0Cn4IN9C pic.twitter.com/20MNm0v9P2
— ONU Femmes (@ONUFemmes) 10 octobre 2017
Depuis 2012, le 11 octobre est la Journée internationale des droits des filles. Comme les Nations Unies l’expliquent, il s’agit de “mettre en lumière les besoins” des 1,1 milliards de petites filles du monde entier, et de répondre aux défis auxquels elles sont confrontées.
Car si la vie des fillettes de 0 à 10 ans a connu des améliorations significatives en matière de scolarisation, vaccination, santé et nutrition, l’organisation explique que la qualité de leur deuxième décennie a moins progressé. La poursuite de leur scolarité, le mariage des enfants (et le mariage forcé), leur santé reproductive et les violences sexuelles sont autant de sujets sur lesquels les Nations Unies veulent alerter.
Aujourd'hui c'est la #journéedelafille! Il faut en finir avec les mariages d’enfants et soutenir les avancées en faveur des filles partout! pic.twitter.com/bJRyvbIcDH
— ONU Femmes (@ONUFemmes) 11 octobre 2017
#JourneeInternationaleDesFilles #supportWomen
— CircoloPDPortoAlegre (@CircoloPDPoa) 11 octobre 2017
It’s #DayoftheGirl pic.twitter.com/vMPNFdFBdD
Les premières victimes des conflits
Le thème de cette édition 2017 est “Autonomisation des filles : avant, pendant et après une crise”. L’ONU Femmes, l’entité des Nations Unies consacrée à l’égalité des sexes et donc à l’autonomisation des femmes, rappelle qu’une adolescente meurt toutes les dix minutes de violence quelque part dans le monde. Et que ces violences sexistes s’aggravent en cas de crise humanitaire : “Les adolescentes vivant dans les zones de conflits sont 90 % plus susceptibles de ne pas être scolarisées, comparé aux adolescentes des pays en paix.”
L’ONG Plan International explique que dans les situations d’urgence, les familles démunies sont parfois “poussées à la transgression des lois en vigueur et à la criminalité, comme faire travailler ou marier de force leurs filles pour pallier la pauvreté”. Les filles sont ainsi les premières victimes des conflits, et elles constituent d’ailleurs la plus grande proportion des réfugié·e·s dans le monde : les femmes et les filles représentent en effet “plus de 75 % des réfugiés et des personnes déplacées menacées par la guerre, la famine, les persécutions et les catastrophes naturelles”, comme le rappelle Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco.
À l’occasion de ce 11 octobre, l’ONU Femmes a souhaité mettre en avant des initiatives individuelles inspirantes de femmes, qui défendent à travers le monde les droits des filles et militent pour leur protection.
Parmi ces profils que vous pouvez découvrir sur le site de l’organisation, on trouve par exemple Sophia Pierre-Antoine. Après avoir connu de nombreux coups d’État et été témoin de l’escalade de la violence envers les femmes et filles, cette Haïtienne de 25 ans aide au quotidien des filles âgées de 6 à 18 ans venant de quartiers défavorisés. Et place son combat au cœur de son militantisme politique :
“Je pense qu’un des rôles fondamentaux d’une féministe est de s’assurer que les jeunes femmes savent qu’elles ont des droits et qu’elles doivent pouvoir disposer de leur corps comme elles le souhaitent ; qu’elles peuvent dire non… Et il faut disposer de ressources pour les aider à guérir.”