Armée d’une Barbie à son effigie, la top Ashley Graham démonte le mythe du “physique parfait”

Armée d’une Barbie à son effigie, la top Ashley Graham démonte le mythe du “physique parfait”

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(© Instagram theashleygraham )

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Par Bérénice Rebufa

Publié le

Mattel continue de se diversifier en offrant différents physiques à ses poupées Barbie. Cette fois, la blonde iconique à la taille de guêpe a pris les traits de la célèbre top Ashley Graham, qui porte du 46.


Ashley Graham aurait bien voulu avoir une poupée comme ça : une Barbie qui lui ressemble, qui ressemble à des milliers de femmes, qui a des formes quoi ! “Est-ce que j’aurais porté un regard différent sur mon corps si j’avais joué avec des Barbie qui me ressemblaient davantage ? Est-ce que j’aurais mieux accepté mes cuisses, mes bras enrobés, mon ventre ? Probablement”, a affirmé la top model de 29 ans au magazine Hollywood Reporter juste avant de dévoiler, le lundi 14 novembre, la poupée Mattel à son effigie. Une véritable consécration pour cette mannequin qui fait du 46.
La jeune femme a fortement insisté auprès de la marque pour que le jouet ait les cuisses qui se touchent et de la cellulite (même si ce n’était pas réalisable sur du plastique). “C’était important que la Barbie me ressemble autant que possible. Les cuisses qui se touchent étaient un moyen de montrer aux jeunes filles que ce n’est pas grave, en dépit de ce que dit la société sur le ‘thigh gap’“, confie Ashley Graham. Une société qu’elle espère bien voir changer. Militante contre l’image irréaliste “de la femme parfaite”, la top est fière de ses formes et souhaite que toutes les femmes se sentent aussi belles :

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“Que chaque fille puisse désormais se reconnaître en Barbie. Et qu’on en finisse avec cette idée de la ‘perfection’ trop longtemps portée par la blonde iconique depuis… 1959 ! Les jeunes filles vont maintenant pouvoir grandir en voyant que leurs corps sont normaux, et je pense que c’est très valorisant, et que ça encourage les jeunes générations.”


La mannequin n’a aucun problème à dévoiler ses “défauts”. Sur son compte Instagram, elle n’a pas peur de montrer un peu de cellulite. Elle montre ses formes généreuses et elle est sublime. C’était un choix logique pour la marque de jouets, qui veut donner une image plus réaliste à sa poupée afin de toucher plus de jeunes filles. “Ashley Graham défie les discussions autour des normes corporelles, ce qui est à nos yeux un message vraiment important pour les jeunes filles“, explique Lisa McKnight, vice-présidente en charge des poupées Barbie chez Mattel, à USA Today.


Au début de l’année, la marque affichait déjà du changement en montrant des Barbie avec des silhouettes différentes (plus grandes, plus rondes ou plus petites). Mais ces modèles n’ont pas encore été vus dans les magasins. De même pour la Barbie Ashley Graham, aucune date de commercialisation n’a été annoncée.