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#Calexit : après la victoire de Trump, la Silicon Valley rêve de sécession

#Calexit : après la victoire de Trump, la Silicon Valley rêve de sécession

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Par Thibault Prévost

Publié le

“La chose la plus patriote à faire”

Fort de ce constat, certains acteurs de l’industrie ont donc opté pour une solution radicale : une campagne indépendantiste. Avant même les premiers résultats, Shervin Pishevar, investisseur d’Uber et cofondateur d’Hyperloop, annonçait sur Twitter son projet de financer “une campagne légitime pour que la Californie devienne sa propre nation”. Une fois la défaite de Clinton actée, Shervin Pishevar renchérissait au micro de CNBC, précisant que la nouvelle nation serait baptisée New California et que l’indépendance serait “la chose la plus patriote à faire”.
Si l’initiative de Shervin Pishevar est encore bien marginale, l’investisseur a néanmoins trouvé quelques soutiens : le business angel Jason Calacanis, par exemple, ou le député californien démocrate Evan Low, qui tweetait qu’il “explorerait l’introduction d’un projet de loi pour la sécession de la Californie”, précisant “#jerigolemaisenfaitnon”. Selon CNNMoney, d’autres figures du secteur commencent à se rallier à l’initiative. Au-delà de son aspect un brin délirant, le projet de Shervin Pishevar rejoint une campagne lancée en 2015, la Yes California, qui vise à lancer un referendum sur l’indépendance en 2019, basé sur le modèle catalan. Et si des figures de la Silicon Valley rallient le mouvement, celui-ci devrait voir son exposition médiatique exploser. Pour autant, peu importe le nombre ou le poids des soutiens, il semble difficile d’imaginer un scénario dans lequel la Californie, moteur économique des États-Unis, accéderait à l’indépendance. La Silicon Valley doit plutôt s’attendre à vivre des années compliquées.

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