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Accusations de violences sexuelles à l’ONU : la loi de l’omerta dénoncée

Accusations de violences sexuelles à l’ONU : la loi de l’omerta dénoncée

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Par Astrid Van Laer

Publié le

“Si vous le signalez en interne, votre carrière est pratiquement finie, surtout si vous êtes consultant·e.”

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Le Guardian explique que de nombreuses femmes refusent de se plaindre en interne par peur de perdre leur emploi. Il rapporte le cas d’une plaignante dont le visa de travail n’a pas été renouvelé, tout comme son contrat, après que sa plainte pour viol à l’encontre de l’un de ses supérieurs hiérarchiques n’a pas abouti en raison de preuves jugées insuffisantes. La jeune femme a ensuite passé plusieurs mois hospitalisée, tandis que ce haut fonctionnaire mis en cause a gardé son emploi.
L’institution a expliqué ne pas pouvoir répondre en raison du “manque de détails” concernant les lieux où se seraient déroulés les faits. Son secrétaire général, Antonio Guterres, a promis qu’une politique de “tolérance zéro” serait mise en place et annoncé qu’un défenseur des droits des victimes avait été nommé. Une ligne téléphonique d’assistance aux victimes devrait également voir le jour.

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