À la rencontre de Teni Adeola, la styliste qui joue sur la transparence et la légèreté

À la rencontre de Teni Adeola, la styliste qui joue sur la transparence et la légèreté

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Par Damilola Animashaun

Publié le

Une réinterprétation audacieuse de la mode féminine.

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En à peine un an, la marque venue du Nigeria Slashed by Tia s’est fait un nom dans le monde de la mode grâce à ses lignes audacieuses, et a même réussi à se glisser dans la garde-robe de célébrités. La marque a fait ses débuts lors de la Fashion and Design Week de Lagos, partageant l’affiche avec des pionniers de la mode nigériane, comme Lisa Folawiyo et Lanre Da Silva Ajayi. Cette année, la marque a fini par se frayer un chemin jusqu’à la Fashion Week de New York.

Teni Adeola, actuellement étudiante à la Parsons School of Design de New York, est à la tête de cette marque. Empruntant aux deux cultures dans lesquelles elle s’est immergée, la styliste se sent libre d’exprimer son amour pour les vêtements. Elle nous a raconté comment elle en est venue à travailler dans la mode :

“Les habits, c’est ma passion. Ça ne m’est pas venu en grandissant, ce n’est pas non plus quelque chose dont je me suis rendu compte du jour au lendemain, ça a toujours été en moi. Aussi loin que je me souvienne, ça m’a toujours intéressé.

Je suis heureuse d’être de culture nigériane. Je regardais ma mère et ma tante revêtir des robes extraordinaires pour certains évènements et on aurait dit qu’elles se transformaient en personnes totalement différentes.

On pouvait voir à quel point cette transformation leur apportait une grâce et une confiance que je recherche dans mes vêtements.”

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Teni souhaite que Slashed By Tia s’adresse aux filles audacieuses et courageuses. Elle s’inspire des garde-robes de la Renaissance, auxquelles elle rend un hommage appuyé par ses ruchés, ses cols élégants ainsi que la légèreté éthérée de ses mousselines : “Ma dernière collection se base sur mes productions passées, je n’arrive pas à me lasser des ruchés, et je suis obsédée depuis toujours par la Renaissance. J’ai essayé d’inventer la garde-robe d’une courtisane contemporaine.”

Mais il n’est pas toujours facile d’être nigériane quand on est styliste, le pays étant encore assez conservateur. Mais cela ne décourage pas Teni Adeola :

“À New York, on respire une forme de liberté qui me donne la confiance dont j’ai besoin pour créer des habits transparents qui pourraient être considérés ailleurs comme provocateurs.

Je ne peux pas changer les mentalités toute seule au Nigeria, il faut que les jeunes aident à briser les idées toutes faites sur les façons dont on a le droit de s’habiller ou non.”

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À lire -> Les quatre Nigérians qui ont marqué la Fashion Week de New York