2015 a été la pire année de l’histoire moderne pour l’environnement

2015 a été la pire année de l’histoire moderne pour l’environnement

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Par Jeanne Pouget

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Selon le dernier rapport annuel sur l’état du climat (State of the Climate) publié mardi 2 août, l’année 2015 a été la pire de l’histoire moderne pour l’environnement ainsi que le montre une série d’indicateurs clés.   

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Fonte des glaces, sécheresse, inondations… Selon le rapport annuel State of the Climate de la NOAA, un ouvrage de 300 pages auquel ont participé 450 scientifiques du monde entier et qui s’appuie sur des dizaines de milliers de relevés, la Terre serait mal en point. En cause, les nouveaux records atteints par la concentration des trois principaux gaz à effet de serre : le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d’azote.

+ 1 degré par rapport à l’ère préindustrielle

Une augmentation de l’effet de serre qui a pour conséquence directe le réchauffement climatique : + 1 degré par rapport à l’ère préindustrielle. Les retombées sur l’environnement, comme l’accélération de la fonte des glaces ou la montée du niveau des eaux (+ 70 millimètres), sont bien sûr nombreuses.

Ce dérèglement climatique, sans précédent à l’ère moderne, affecte de plus en plus violemment toutes les régions de la planète, touchant des millions de personnes de manière directe ou indirecte. Par exemple, le continent Arctique a continué à se réchauffer avec une augmentation de +2,8 °C par rapport au début du XXe siècle. Des épisodes pluvieux se sont multipliés dans certaines régions du globe provoquant de graves inondations, tandis que la sécheresse a frappé des superficies presque deux fois plus importantes en 2015 que l’année précédente (14 %, contre 8 % en 2014).

Des phénomènes en partie expliqués par le phénomène météorologique El Niño, particulièrement vigoureux en 2015, qui aurait “exacerbé” la tendance au réchauffement l’an dernier, selon les experts. Une évolution du climat qui devrait malheureusement se confirmer. Selon la Nasa, les six premiers mois de l’année de 2016 ont été, de loin, les plus chauds enregistrés sur le globe.