“Pendant un an, on n’a fait que jouer au Time’s Up”

“Pendant un an, on n’a fait que jouer au Time’s Up”

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Par Julie Morvan

Publié le

Cedrick et Thomas ont ramené Time’s Up en Europe et vous racontent la folle histoire de ce jeu indémodable dans ce podcast.

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Sans eux, Time’s Up serait peut-être resté un jeu de société parmi tant d’autres. Mais lorsque Cedrick et Thomas découvrent le concept lors d’un salon américain il y a vingt ans de cela, ils n’hésitent pas une seconde et l’achètent. Un investissement bien rentabilisé, puisqu’ils y joueront non-stop avec leurs potes pendant un an.

Ces soirées endiablées à base de mimes et autres imitations plus ou moins gênantes les poussent à racheter les droits du jeu. Ils fondent alors leur propre entreprise, Repos Production, et se mettent à jouer tous les soirs, chez eux et dans les bars.

Petit à petit, les thèmes évoluent et l’univers se précise : “On a mis un peu plus de culture grand public.” Exit Sherlock Holmes ou Léonard de Vinci, bonjour Johnny Hallyday ou Zidane. “On a dû trouver des noms pour lesquels, même si on ne connaissait pas qui était derrière, on pouvait faire des rébus, on pouvait utiliser des associations d’idées.”

La première version de Time’s Up tel qu’on le connaît est présentée lors d’une grosse soirée de lancement. Les journalistes s’y essaient, jouent et valident : pari remporté haut la main. Le jeu est d’abord distribué en France, puis en Belgique et en Allemagne.

Aujourd’hui, on comptabilise jusqu’à 300 000 boîtes vendues par an, en France seulement. Elles existent dans plusieurs dizaines de pays, et autant de langues différentes. Les règles, en revanche, ne changent pas : “Une seule réponse à la deuxième manche. Si la réponse est mauvaise, on passe la carte.”

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