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La “tintinmania”, 5 bonnes raisons de l’adopter

La “tintinmania”, 5 bonnes raisons de l’adopter

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Par Antonin Gratien

Publié le

L’engouement persistant autour du plus globe-trotteur des journalistes méritait bien un top, tonnerre de Brest.

Sous le soleil du Caire ou dans les neiges du Tibet, qui n’a jamais rêvé d’accompagner l’enquêteur à la houppette ? Ode au voyage iconique, Les Aventures de Tintin bercent l’enfance et font rêver les adultes. Ce, même 92 ans après la parution du premier tome de cette série de BD dédiée aux excursions du jeune reporter.
Au total, l’haletante saga de Georges Remi (aka Hergé) s’est écoulée à 250 millions d’exemplaires traduits en plus de 30 langues. Des chiffres qui font d’elle l’une des œuvres illustrées les plus populaires du XXe siècle.
Son univers a été adapté en plusieurs pièces de théâtre, romans audio, jeux vidéo, et séries d’animation. Sans oublier sept films, dont le dernier en date, disponible depuis le 25 mai sur Prime Video, a été réalisé en capture de mouvement 3D par rien de moins que Steven Spielberg.

Enfin, l’inoxydable Tintin, c’est aussi une présence remarquée en musée (notamment au Grand Palais, en 2016, pour l’exposition “Hergé”) et des montants records de ventes aux enchères ; 3,2 millions pour un projet de couverture du Lotus Bleu vendu en janvier dernier. Du jamais vu dans le monde de la BD.
Autant dire que, conformément au slogan du Journal de Tintin dans lequel étaient pré-publiées ses péripéties, entre 1946 et 1976, le héros fascine toujours autant de “7 à 77 ans”. Voici pourquoi.

Des intrigues à gogo

Afin de gagner sa croûte, Tintin doit trouver du scoop. Partout, tout le temps. Le voici donc mêlé à des machinations plus tentaculaires les unes que les autres. Trafic de stupéfiant par-ci, sabotage de pipelines par-là… Pas du genre froid aux yeux, notre héros bourlingue sans relâche, chasse, débusque. Histoire de pondre un article sensationnel. On espère quand même que son boss au journal Le Petit Vingtième le rémunère à hauteur des risques encourus. Nous, en tout cas, on savoure le spectacle.

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Mélange des genres

Plutôt que de se cantonner à un registre précis, Hergé jongle entre eux. Empruntant beaucoup aux traditions scénaristiques de l’enquête policière et de l’espionnage, l’auteur distille çà et là des notes fantastiques et SF. Telle que la télépathie et l’usage de soucoupe volante dans Vol 714 pour Sydney (1968), par exemple. Ajoutez à cet éclectisme un humour “peau de banane” bien senti (merci aux maladresses des Dupondt) et vous obtenez une œuvre variée, riche de plusieurs niveaux de lecture.

Le charme de la “ligne claire”

Pas de hachures, pas de débordement. Juste quelques aplats de couleurs distinctement séparés par un trait noir. Voilà l’esthétique indémodable de la fameuse “ligne claire” qui préexistait à Hergé, mais à qui celui que l’on surnomme parfois le “père de la bande dessinée européenne” a donné ses lettres de noblesse. Un tracé économe, réaliste et réputé inimitable, qui a largement participé au succès des Aventures de Tintin.

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