Bob l’éponge, l’animé culte en 7 personnages barrés

Bob l’éponge, l’animé culte en 7 personnages barrés

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Par Antonin Gratien

Publié le

La série à succès lancée en 1999 égaye encore et toujours, grâce l’intervention d'excentriques qui font l'âme de Bikini Bottom.

Au creux de l’Océan Pacifique grouille une bien étrange communauté. Il y a Neptune, le dieu marin. Il y a deux super-héros à la retraite, des hordes de sardines et même le fantôme du Hollandais Volant. Mais il y a surtout, parmi la foisonnante galerie de caractères vivant à Bikini Bottom, 7 protagonistes récurrents chers à nos coeurs.

Bob

Le voilà, celui à qui l’on doit l’animé de Nickelodeon aux 13 saisons et 3 films dérivés. Âme candide, l’éponge aux mensurations géométriques est de celle dont on a envie de suivre les aventures. Pour cause, notre étrange spécimen au penchant hyperactif met autant d’énergie à cuire ses « pâtés de crabe » qu’à faire des bulles de savon, ou pousser de la voix dans un orchestre improvisé. Autant dire que cet enthousiaste invétéré compte parmi les meilleurs remèdes contre la morosité ambiante. À consommer sans modération.

Patrick

Voisin flâneur de notre ami spongieux, cette étoile de mer rosâtre est la bonté même, lorsqu’elle n’entre pas dans une colère noire pour d’obscures raisons. Rivalisant d’immaturité et d’exaltation avec Bob, Patrick est le cerveau sans QI à l’origine des meilleures péripéties de la série. Vous le reconnaîtrez entre mille à sa manie johnny-hallydienne d’amorcer ses phrases par « A que… ». Ou à ses ronflements de moissonneuse batteuse.

Carlos 

Surnommé fort à-propos « caissier grognon » par les clients du Krusty Krab où il travaille avec Bob, Carlos brille par son aigreur, son asocialité, son acrimonie. Ce calamar au nez protubérant et à la mine désabusée serait-il l’incarnation même de l’amertume ? La réponse est oui. Il maugrée contre l’exubérance de son collègue, regrette de n’avoir pas pu devenir l’artiste qu’il rêvait. Et rouspète contre tout ce qui touche de près ou de loin à une célébration bruyante de la vie. On t’aime quand même, Carlos, ne l’oublie jamais.

Captain Krabs

Véritable Picsou des mers, ce crustacé aux pinces proéminentes (forcément) voue un culte à ses « billets ». L’origine de sa fortune ? Les bénéfices du Krusty Krab, dont il est le propriétaire. Sa cupidité ne connaît nulles bornes. Pour rappel, le capitaine commercialise sans vergogne la chair de ses congénères, aliment clef du fameux « pâté de crabe ». D’où l’on peut logiquement conclure qu’Eugène Krabs n’est pas un parangon de vertu. Les plus politisés verront en lui la sinistre personnification d’un capitalisme débridé. Les autres, un vénal simplement hilarant.

Plancton

Il est animé par une seule ambition : voler la recette du burger qui fit la renommée du Krusty Krab, afin de sauver son propre restaurant de la faillite. Pour cela, tous les moyens sont bons. Travestissements, mensonges, intrusions à bord d’un robot géant… Cuisinier de bas-étage, le copépode est d’une ingéniosité sans pareille lorsqu’il s’agit de voler son rival, Mr. Krabs. C’est un bien vil personnage. Mais comme sa femme-ordinateur n’a de cesse de le gronder, on aurait tendance à le prendre en pitié.

Sandy

Étrange exilée, que cet écureuil en scaphandre. Originaire d’un Texas dont elle souligne régulièrement la nostalgie, Sandy a été envoyé à Bikini Bottom par un groupe de singes pour étudier la vie sous-marine. C’est très louche, mais passons. Praticienne aguerrie de karaté, notre mammifère en impose carrément en ville. La légende veut qu’elle puisse même battre au bras de fer Larry le Homard, soit le plus gros des gros bras de la ville. Chapeau.

Gary

Adopté par Bob, Gary Wilson Junior est l’un des rares habitants de Bikini Bottom à ne pas être doté de parole. Vivant comme un animal de compagnie dans l’ananas qu’a élu l’éponge carrée comme domicile, il présente l’originalité de miauler. Souvent lorsqu’il s’agit d’exiger sa pitance. Le reste du temps, Gary dort. Et dans le tumulte fantasque de la série, c’est peu dire que ses ronronnements félins nous apaisent. On dit merci.

La théorie des 7 péchés capitaux

Depuis quelques années, une hypothèse revient régulièrement dans le cercle très private des fans de Bob l’éponge. Les personnages principaux nés de l’imagination loufoque de Stephen Hillenburg, ancien biologiste et créateur de la série, évoqueraient chacun un péché capital.

On serait tenté d’adhérer intuitivement à l’idée pour l’association Krabs-avarice, Plancton-envie, Patrick-paresse, Carlos-colère et Gary-gourmandise. En ce qui concerne Sandy et Bob, la chose est moins évidente. Selon les internautes, la femelle écureuil incarnerait l’orgueil. Argument ? Elle vanterait trop souvent les splendeurs de la terre ferme. Bon, admettons.

Quant à Bob, il lui aurait été attribué le péché de luxure. Certes, l’éponge aime systématiquement son prochain, peut-être avec un excès d’enthousiasme qui lui est caractéristique, mais de là à lui prêter des intentions concupiscentes… Chacun sera juge.

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Les saisons 1 et 2 de Bob l’éponge sont actuellement disponibles sur Prime Video, ainsi que le long-métrage d’animation dérivé : Bob l’éponge, le film (2004).