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Les survivalistes, ces soldats de la fin du monde

Les survivalistes, ces soldats de la fin du monde

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Par Konbini

Publié le

À l’occasion de la sortie du film Black Storm le 13 août, zoom sur une communauté prête à affronter le pire : les survivalistes, ou comment se préparer à la fin du monde. À vos bunkers.

N’en déplaise aux Mayas, on a tous survécu au 21 décembre 2012, et sauf en cas d’apocalypse improvisée, le monde est encore là pour un petit bout de temps. Ce qui n’empêche pas certains de croire dur comme fer à sa destruction imminente : les survivalistes, ou preppers. Pour ces adeptes d’abris anti-atomiques et de rations d’urgence, la fin est pour bientôt !
Chaque prepper a ses propres raisons, ses propres craintes : attaque terroriste, guerre mondiale, pénurie de ressources… Ou pourquoi pas une catastrophe naturelle de grande envergure, comme dans Twister ou Black Storm, le film catastrophe de Warner Bros. qui sera sur les écrans le mois prochain.

Si le mode de vie survivaliste est présent en Europe (et notamment en France), c’est aux Etats-Unis que le phénomène a le plus d’importance. Les preppers s’y regroupent par associations comme l’American Preppers Network, disposent d’un site de rencontres dédié et sont les stars de plusieurs émissions de téléréalité (comme Familles Apocalypse, diffusé en France sur National Geographic Channel, ou Doomsday Bunkers et Prepper Hillbillies aux Etats-Unis).
Voici quelques-uns des survivalistes les plus médiatisés au pays de l’Oncle Sam.

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Big Al, le musicien barré

Dans l’esprit de Big Al, la guerre froide n’est pas terminée. Ce musicien du Tennessee est persuadé que les États-Unis seront la cible prochaine d’une attaque nucléaire russe. Il se prépare donc à une longue isolation dans un abri anti-atomique enfoui à trois pieds sous terre. Histoire de passer l’hiver après le passage d’une bombe nucléaire, Big Al a tout prévu pour ne pas que son abri devienne un glacier souterrain : il a entreposé plus de quatre tonnes de bois.
Dans les vidéos et émissions auxquelles il a participé, cet Américain a une phrase qu’il répète souvent : “Je ne boirai pas ma propre urine, okay ? Regardez-moi, lisez bien sur mes lèvres : je ne boirai pas ma propre urine”. 

Braxton Southwick

Braxton Southwick aime sa femme, ses six enfants, le motocross, et se préparer à survivre à une attaque terroriste à coups de virus de la variole. Il amasse des tonnes de nourriture et a déjà prévu des itinéraires de fuite par la route.
À l’inverse de Big Al, Braxton pense que l’attaque sera plus biologique que nucléaire. Là encore, un abri a été organisé pour toute la famille, là encore des années de denrées alimentaires ont été entreposées. Vous avez dit parano ? “Prévoyant”, répondrait-t-il. Tenue anti-contamination en option.
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Greg et Diane Rogers