On n’est jamais aussi heureux que quand on planifie ses vacances
On n’est jamais aussi heureux que quand on planifie ses vacances

On n’est jamais aussi heureux que quand on planifie ses vacances

Par Konbini avec SUNSETS

Publié le

Vous êtes souvent down en rentrant de vacances ? Qu’on se rassure, c’est normal et on sait scientifiquement pourquoi grâce à plusieurs études concordantes au fil des ans… 

Oui, les vacanciers sont heureux, mais ils sont surtout heureux… avant leurs vacances. Les scientifiques donnent ainsi une explication qui tient en un mot, qui fait pourtant peur à certains : l’anticipation. Fantasmer ses vacances, les programmer, s’imaginer ailleurs, en parler autour de soi stimulerait ainsi le bonheur jusqu’à 8 semaines avant le départ.

Le plaisir de se projeter

C’est en effet ce que démontre cette étude réalisée aux Pays-Bas et publiée dans le journal Applied Research in Quality of Life selon laquelle le pic de bonheur est avant et non pendant les vacances (et encore moins en rentrant !). En interrogeant 1 500 personnes, dont 974 vacanciers on a pu découvrir qu’au retour de ces derniers, quelque soit la durée de leurs vacances, leur bonheur était égal à ceux qui n’étaient pas partis ! En revanche, les ex-vacanciers avaient bien ressenti un pic de gaieté avant de partir.

Impatience et dopamine

Selon un autre étude intitulée A wonderful life : experiential consumption and the pursuit of happiness et publiée en 2014, ce bonheur de l’avant est tout à fait normal puisque c’est l’attente avec impatience de quelque chose qui permet à notre cerveau de fabriquer 14% de dopamine en plus, cette molécule source de bien-être.

L’attente créé le désir

Comme l’écrivait Breton, “indépendamment de ce qui arrive, n’arrive pas, c’est l’attente qui est magnifique” et c’est dans ce sens que la psychologue Florence Servan Schreiber décrypte ces études  : “Les vacances appartiennent à cette famille de moments que nous fantasmons et espérons. Que ce soit l’inconnu ou la familiarité, nous misons tous beaucoup sur cette interruption. Le changement de rythme ou d’endroit nous permet toujours d’espérer le meilleur. Chacun son style, mais la promesse d’un dépaysement a toujours ses agréments.”

Les conclusions (des scientifiques et les nôtres) de ces études mènent ainsi à préférer privilégier plusieurs petits moments de vacances dispatchés dans l’année et nous incitent à bannir le last minute pour stimuler à fond l’effet d’anticipation. Bref, préparez vos vacances !