Interview croisée : On a discuté avec les basketteuses de la vidéo de Nike et Kourtrajmeuf
Interview croisée : On a discuté avec les basketteuses de la vidéo de Nike et Kourtrajmeuf

Interview croisée : On a discuté avec les basketteuses de la vidéo de Nike et Kourtrajmeuf

Par Konbini avec Nike

Publié le

Urbaines, ambitieuses, nerveuses, Winona et Romy sont deux basketteuses hors pairs. On leur a donc demandé de nous parler sport.

Pour redécouvrir la joie de bouger et le plaisir de s’approprier les rues, Nike a lancé Play New, une nouvelle façon de faire du sport et de se déplacer dans la ville. Pour mieux comprendre ce spirit, on a discuté avec Winona et Romy, deux des sportives filmées par l’équipe de Kourtrajmeuf pour la campagne de la marque à la virgule. Et il n’y a que deux options, soit vous allez vous y reconnaître, soit vous allez avoir envie de vous y reconnaître.  Allez, on se retrouve sur le terrain de street après votre lecture. 

Konbini : Peux-tu te présenter en quelques mots et nous expliquer comment tu as démarré le sport, puis, plus précisément, le basket ?

Winona : Je m’appelle Winona, j’ai 26 ans et je suis parisienne. Je crois que j’ai commencé le sport dès que j’ai commencé à marcher. J’ai tout essayé, j’ai pratiqué une multitude de sports, comme le foot, l’athlétisme, le tennis de table et pas mal d’autres trucs. Mais mon frère faisait du basket et le voir jouer et s’entraîner m’a donné envie d’essayer. Je me suis lancée et j’ai eu un coup de cœur pour ce sport.

Romy : Je suis Romy Deal et j’ai 25 ans. Je fais de la photo, de la vidéo et j’étudie à l’ENSAD. J’ai toujours fait du sport, depuis l’âge de 3 ans et demi. C’est aussi à cet âge-là que j’ai commencé le basket à Roanne et ça a duré jusqu’à mes 18 ans. Puis, je suis venue sur Paris où j’ai continué dans un autre club. J’ai aussi fais pas mal de cross country grâce à mon père qui est coureur mais j’ai toujours privilégié le basket-ball au reste.  

Qu’est-ce que le sport t’apporte dans la vie de tous les jours ? Quelles sont les petites ou les grandes joies que tu dois au sport ?

Winona : Le sport m’apporte un équilibre mental et physique dans ma vie de tous les jours. Le basket, lui, m’a éduqué et m’a permis de grandir rapidement. Les petites et grandes joies que je dois au basket, sont aussi bien les rencontres que j’ai faites que les victoires, le dépassement de soi, la performance physique ou la créativité qu’il m’apporte.

Romy : Le basket, c’est ce qui a fait mon éducation sur beaucoup de points, notamment pour le dépassement de soi, le travail du mental et le rapport au collectif. Et toutes ces compétences que ce sport m’a apportées se traduisent dans mon quotidien, et dans tous les autres domaines de ma vie. J’ai des souvenirs de victoire qui ont été d’énormes joies, mêlées de fierté et de satisfaction du travail accompli. Puis, il y a aussi des petites joies comme le passage d’un cap sur le plan individuel, la progression physique et mentale. Les rires aussi, beaucoup de rires. 

Au-delà de ça, est-ce que le sport t’aide dans ta gestion de ton corps et ton mental mais aussi dans ton rapport avec les autres ? Dans des trucs insoupçonnés ?

Winona : Ce sport est un moyen pour moi de mieux comprendre comment vivre en harmonie avec un groupe, et donc en société. Accepter les différences de chacun et les utiliser à armes égales.

Romy : C’est quelque chose que je répète souvent : pour moi le sport a été essentiel dans mon rapport aux autres et dans mon rapport à moi-même. Je dirais presque que ça aide à se déplacer dans l’espace, à se comporter, à être à l’aise où que ce soit. La dextérité qu’apporte ce sport est utile dans beaucoup de choses du quotidien et pour ma part je sais que ça m’aide dans ma création artistique par exemple. 

Comment est-ce que tu as vécu les longs mois d’enfermement qu’on a tous connus à cause du Covid-19 ? Comment as-tu géré ça au quotidien ?

Winona : À cause du Covid-19, je n’ai plus pratiqué le basket pendant des mois, j’ai fait une sorte de rejet. Du coup, je me suis rapprochée de ma fibre artistique et je me suis penchée sur la musique, la danse, le mannequinat.

Romy : Le confinement c’était terrible pour les gens comme nous qui aiment être dehors, en mouvement sans cesse, traîner sur les terrains, etc. J’ai pris mon mal en patience comme tout le monde. On s’est débrouillé.e pour jouer un peu, comme on pouvait. Mais y’a quand même du  positif dans tout ça. C’est qu’après avoir été aussi restreint.e.s, on est encore plus bouillant.e.s maintenant.

En l’absence de l’accès normal aux structures sportives, comment t’es-tu approprié la rue pour pratiquer le sport pendant et après la pandémie ? Est-ce que tu as des petits tips pour ceux et celles qui veulent faire la même chose ?

Winona : J’ai toujours joué en street, même en jouant en club. J’ai continué avant et après la pandémie de m’exprimer et de me challenger sur des playgrounds. Et le conseil que je veux donner, je le donne à toutes les BASKETTEUSES : « Prenons plus de playground en otage ! »

Romy : Pour jouer, il nous a suffi d’escalader quelques portails ou de passer à travers des grillages à l’arrache, en espérant se faire virer le plus tard possible. On s’en est pas mal tiré ! 

Qu’est-ce qui t’a donné envie de participer à cette collab entre Kourtrajmeuf et Nike ? C’était important d’être filmée par des femmes qui en plus viennent d’une école comme Kourtrajmé ?

Winona : À la base, ça a été un hasard. Puis, quand j’ai compris et vu qui était derrière ce projet, j’étais fière d’en faire partie. Évidemment, ça a été important, surtout que la vidéo a été filmée avec ma fiancée, par des femmes engagées. Que demander de plus ?

Romy : Le projet était super cool, et puis j’ai eu un gros crush sur l’équipe Kourtrajmeuf qui est composée uniquement de meufs déterminées. Évidemment, le fait que ce soit des femmes qui nous filmaient était un vrai plus parce que ça fait toujours du bien d’être entre nous et d’être ensemble. J’étais heureuse de savoir qu’elles étaient sur le projet et la rencontre s’est super bien passée.

En quoi est-ce que tu te reconnais dans l’esprit de Play New ? Qu’est-ce que ça représente pour toi ? 

Winona : L’esprit Play New, c’est l’idée de prendre du plaisir, et trouver des moyens de rêver et rire sans limite. C’est exactement pour cette raison que je joue au basket.

Romy : Je me reconnais totalement dans l’esprit de Play New parce que je fais partie de celleux qui restent toujours en mouvement, qui aiment jouer partout, avec n’importe qui, n’importe quand et (presque) n’importe comment. Le sport est une échappatoire pour moi et une pratique vitale. C’est important de pratiquer pour vibrer partout, tout le temps, en même temps.

Si vous avez encore besoin d’inspiration pour vous remettre au sport après ça, on ne peut que vous conseillez de faire un tour sur l’application Nike Training Club ici. Et le mieux, c’est que vous y êtes tous les bienvenus, quelle que soit votre façon de bouger, quelle que soit la joie que ça vous procure et peu importe ce que vous osez.