Les 10 femmes les plus culottées de 2015
Les 10 femmes les plus culottées de 2015

Les 10 femmes les plus culottées de 2015

Par Konbini avec DIM

Publié le

Baya Rehaz, une fille spontanée, effrontée et pleine d’humour, dévoile Dim moi, la websérie qui met les femmes audacieuses à l’honneur. L’occasion pour nous de rendre hommage à toutes ces femmes culottées qui ont marqué l’année 2015 !

Caitlyn Jenner affiche sa métamorphose en Une de Vanity Fair

Pour son numéro de juillet, le magazine américain Vanity Fair jetait un pavé dans la mare en affichant en Une la stupéfiante métamorphose de Caitlyn Jenner.

Ancienne athlète olympique et beau-père de Kim Kardashian, celle que l’on nommait autrefois Bruce a en effet décidé de changer de sexe et de s’exposer au grand jour, devenant ainsi l’une des figures majeures de la cause LGBTQ en 2015.

Une initiative remarquée, qui lui a valu quelques jours plus tard le “Prix du courage” Arthur Ashe (du nom du tennisman célèbre pour avoir lutté contre le sida), qui honore chaque année un sportif, et pour lequel elle a offert un discours émouvant.

Maisie Williams s’engage pour le vote

Depuis sa première apparition sous le nom d’Arya Stark dans la série Game of Thrones, l’actrice de 18 ans a parcouru bien du chemin.

Très présente sur les réseaux sociaux (qu’il s’agisse de sa chaîne YouTube ou de son compte Instagram), elle a aussi bien su séduire l’industrie de la mode qu’inspirer la jeunesse du monde entier, qui semble voir en elle un porte-parole flamboyant.

Prenant à cœur son rôle – qui dépasse désormais les frontières du Royaume des Sept Couronnes – Maisie Williams apparaissait début 2015 dans Maisie Williams “Kill List”. Une vidéo réalisée par Dazed Magazine, et dans laquelle elle incitait, avec la classe et l’humour qu’on lui connaît, les jeunes Anglais à passer aux urnes.

Amy Schumer, l’humoriste effrontée

Côté humour, 2015 fut marquée par l’impétueuse Amy Schumer. Portant depuis 2013 Inside Amy Schumer, une série humoristique diffusée sur Comedy Centra, cette New-Yorkaise de 34 ans, que rien ne semble effrayer (surtout pas les blagues placées au-dessous de la ceinture), faisait cette année ses premiers pas au cinéma en tant qu’actrice et scénariste avec Crazy Amy, une comédie légèrement trash et hilarante réalisée par Jude Apatow.

On notera également ses qualités de superwoman badass dans cette parodie du clip “Bad Blood” de Taylor Swift, et celles, indéniables, de rappeuse sexy et décomplexée aux côtés d’Amber Rose, ci-dessous.

Jennifer Lawrence pour l’égalité des salaires à Hollywood

Admirée pour ses talents d’actrice, qui ont cette année clôturé la saga Hunger Games, Jennifer Lawrence a également marqué 2015 pour sa prise de parole dans le combat pour l’égalité des sexes à Hollywood.

Dans une tribune intitulée “Pourquoi est-ce que je gagne moins d’argent que les hommes ?” et publiée sur Lenny (la newsletter de Lena Dunham), l’actrice de 25 ans dénonçait l’écart salarial affolant qui semble perdurer entre sexes au sein de l’industrie hollywoodienne – qui pourtant, génère des milliards. Elle explique avoir découvert à quel point elle gagnait moins d’argent que ses homologues masculins lorsqu’en novembre 2014,  Sony a été victime d’un piratage faisant fuiter des données pour le moins compromettantes (notamment au sujet du film American Bluff) :

Je n’étais pas en colère contre Sony. J’étais en colère contre moi-même. J’avais échoué en tant que négociatrice parce que j’avais abandonné trop tôt. Je ne voulais pas continuer à me battre pour des millions de dollars dont je n’avais pas besoin, les ayant déjà gagnés grâce à deux franchises [Hunger Games et X-Men, ndlr].

C’en est fini d’essayer de trouver la façon “adorable” de donner mon avis et d’être toujours sympathique ! J’emmerde tout ça. […] Jeremy Renner, Christian Bale et Bradley Cooper [qui ont joué à ses côté dans le film American Bluff, ndlr] se sont tous battus et ont réussi à négocier des contrats importants. […]

Une fois encore, cela n’a peut-être RIEN à voir avec mon vagin, mais je me suis rendue compte que je n’avais pas complètement tort quand un autre e-mail de Sony a fuité et révélé qu’un producteur parlait d’une actrice principale qui négociait comme une “gamine pourrie gâtée”. […]

Pour une raison ou une autre, j’ai du mal à imaginer quelqu’un dire ça à propos d’un homme.

Abby Wambach, la footballeuse au baiser enflammé

L’homosexualité est encore, bien souvent, un sujet tabou dans le monde du sport. Un tabou que la footballeuse Abby Wambach a contribué à briser le 5 juillet dernier.

Ce jour-là, l’équipe américaine de football féminin, dont elle était alors capitaine (elle a depuis annoncé sa retraite), remporte la Coupe du Monde (sa première en quinze ans). Alors que les caméras sont rivées sur la joueuse, celle-ci se précipite vers les gradins où se trouve sa femme, Sarah Huff­man, qu’elle s’empresse alors d’embrasser.

Ce baiser, diffusé sur les chaînes de la télé américaine, intervient dix jours seulement après l’offi­cia­li­sa­tion du mariage gay aux états-Unis, transformant Abby Wambach en une véritable icône de la cause lesbienne.

Parris Goebel, la danse comme valorisation de la femme

À 23 ans, cette Néo-Zélandaise a déjà chorégraphié quelques-unes des plus grandes figures de la musique telles que Janet Jackson, Nicki Minaj ou encore J-Lo.

Mais elle s’est particulièrement fait remarquer en 2015 pour avoir réalisé le clip de “Sorry” de Justin Bieber, qui cumule aujourd’hui plus de 500 millions de vues, et plus récemment celui de “Hello Bitches” de la géniale CL, reine de la K-Pop en Corée du Sud (à voir ci-dessous).

À travers ses chorégraphies, sensuelles et percutantes, Parris Goebel n’a de cesse de valoriser la femme, redonnant au passage un second souffle au monde de la danse, trop longtemps dominé par les hommes.

Viola Davis, l’Emmy Awards qu’on attendait

Depuis 1949,  les Emmy Awards récompensent les meilleures émissions et les meilleurs professionnels de la télévision américaine. Malgré les nombreux prix remis depuis cet époque, il aura fallu attendre 2015 (soit 67 cérémonies) pour qu’une actrice noire se voie attribuer un Emmy Award de la meilleure actrice dans une série dramatique.

Cette femme n’est autre que Viola Davis, récompensée pour incarner Annalise Keating dans la série How to Get Away With Murder, diffusée en France sur M6 sous le nom de Murder.

Pour parfaire ce moment historique, qui s’est tenue le 20 septembre 2015, elle a donné un discours aussi poétique que puissant, dans lequel elle rendait hommage à d’autres actrices noires telles que Taraji P. Henson, Gabrielle Union et Kerry Washington, et citait l’abolitionniste Harriet Tubman en ces termes :

Dans mon esprit, je vois une ligne. Et au-delà de cette ligne, je vois des champs verts et fleuris, ainsi qu’une magnifique femme blanche dont les bras s’ouvrent pour m’accueillir, mais je ne semble pas pouvoir l’atteindre. Je ne semble pas pouvoir aller au-delà de cette ligne.

Isis Anchalee ressemble à une ingénieure

En août dernier, Isis Wenger, une ingénieure travaillant pour OneLogin, participait à une campagne de promotion pour son entreprise, affichée dans les transports en commun de San Francisco. Une campagne qui lui a valu des dizaines de commentaires désobligeants sur son apparence, certaines personnes ne comprenant visiblement pas qu’un ingénieur puisse prendre l’apparence d’une jeune femme souriante.

On m’a dit que je n’avais pas la bonne tête, ou que je ne ressemblais pas à une véritable ingénieure, expliquait la jeune femme dans un post sur le site Medium. Il ne s’agissait en aucun cas de dépeindre un portrait de l’ingénieure typique. C’est juste moi, l’exemple d’une ingénieure dans mon entreprise.

Bien décidée à lutter contre ces préjugés, Isis Anchalee a décidé de lancer sur Twitter le hashtag #ILookLikeAnEngineer (“je ressemble à une ingénieure”), accompagné d’une photo d’elle et d’une phrase, “J’aide à construire des logiciels pour les entreprises, #ILookLikeAnEngineer“. En quelques heures, le hashtag avait été repris plus de 12 000 fois.

Lexy Panterra, reine du twerk

Si vous êtes un(e) adepte du twerk, vous êtes forcément tombé raide en découvrant les chorégraphies de Lexy Panterra. Chaque semaine, celle que l’on a plus d’une fois baptisée la “reine du twerk” partage sur sa chaîne YouTube des vidéos impressionnantes, dans lesquelles ses déhanchés nous donnent parfois le tournis.

Libre de corps et d’esprit, Lexy Panterra (qui fait également dans la musique) n’hésite pas à encourager ses consœurs à s’exprimer à travers ses LexTwerkOut, des cours de twerk qu’elle donne à Los Angelesen live sur Internet ou encore en vidéo à la demande, et qui connaissent un véritable succès.

Misty Copeland, la première danseuse étoile afro-américaine

Avec sa petite taille (1m57), ses muscles dessinés et sa poitrine généreuse, Misty Copeland n’a pas vraiment le physique d’une ballerine. Formée sur le tard, avançant sur un parcours semé d’embuches (entre fractures et exposition médiatique), rien ne prédisait à cette métisse originaire de Kansas City un avenir brillant dans le monde de la danse.

Pourtant, c’est bien elle que l’American Ballet Theatre de New York a nommé danseuse étoile en 2015, devenant ainsi la première Afro-Américaine à accéder à ce statut depuis la création de la compagnie en 1937. À son sujet, Thomas Snégaroff, spécialiste des États-Unis, décryptait pour Grazia :

Les Américains adorent les personnages qui transcendent leur destin. Misty Copeland est allée à contre-courant du déterminisme social et racial aux Etats-Unis. On est au cœur du rêve américain. C’est l’équivalent version danse et féminine du “Yes We Can” de Barack Obama.

La websérie Dim moi de Baya Rehaz est dès à présent disponible sur YouTube : épisode 1épisode 2 ; épisode 3.