Mieux consommer : et si le minimalisme était la clef du bonheur ?
Mieux consommer : et si le minimalisme était la clef du bonheur ?

Mieux consommer : et si le minimalisme était la clef du bonheur ?

Par Konbini avec Uniqlo

Publié le

Vivre mieux, apprendre à maîtriser son temps, mieux gérer son argent et se sentir libre… Telles sont les promesses de la mouvance du minimalisme. À travers cinq grands principes faciles à appliquer, on va vous montrer que pour être heureux il s’agit parfois de savoir vivre de peu.

À l’heure de la surconsommation, de la sursollicitation et de la surenchère de façon générale, certains prônent un retour à des valeurs plus simples, à contre-courant du matérialisme ambiant. Ceux-là, ce sont les minimalistes, ces consommateurs saoulés par la culture de l’accumulation, qui ont fait le choix d’un mode de vie plus sobre et plus réfléchi.

Le principe ? S’affranchir du superflu pour se concentrer sur l’essentiel, s’émanciper des contraintes du consumérisme, gagner en temps, en énergie et en liberté, et (qu’on se le dise) économiser des thunes.

#1 Vide-dressing : minimal is the new cool

(© Comedy Central)

Dans la catégorie des biens accumulés inutilement, les fringues battent franchement des records. Et bien qu’on ne doute pas de vos bonnes intentions quand vous avez acheté cette salopette en cuir violet, on vous garantit qu’une bonne vieille purge de votre armoire sera des plus profitables. Au-delà de ça, revoyez vos habitudes de consommation et faites une croix sur les achats compulsifs. Privilégiez plutôt les pièces de bonne facture et garanties à vie.

Optez pour les indispensables d’un vestiaire à la fois minimaliste, cool et branché, à l’instar des basiques d’Uniqlo. La griffe Japonaise a ainsi mis au centre de ses préoccupations le concept de Lifewear : des vêtements pensés pour vous faciliter la vie et s’adapter à une société en perpétuel changement. Avec son pantalon Kando, développé en collaboration avec le golfeur Adam Scott et le groupe de textiles techniques Toray, Uniqlo conjugue avec brio élégance, confort et technicité.

Ultraléger, imperméable et respirant, le Kando ( Waouh en Japonais) a surtout le mérite de réconcilier workwear et casual wear, puisqu’il s’adapte aussi bien à une journée au bureau qu’à un apéro entre potes, un date au resto ou, qui sait, une partie de golf endiablée sur le green. Un must have tout-en-un qui va droit à l’essentiel, dans la lignée des fondamentaux du minimalisme.

#2 Less is more : consommer mieux pour vivre heureux

(© Wild Side Films)

Pour la faire courte, les adeptes du minimalisme vous diront qu’il s’agit d’articuler sa vie autour du verbe “être” plutôt que du verbe “avoir”. Plus qu’une simple tendance un peu hippie réservée aux Parisiens végans et branchés, on parle ici d’un véritable état d’esprit qui modèle tous les aspects du quotidien. Fringues, bouffe, mobilier, relations… L’objectif consiste à préférer la qualité à la quantité, le réutilisable au jetable.

Parce que lorsque l’on sait que l’ensemble de nos possessions matérielles pèse 60 000 fois plus lourd que nous, force est de se demander si l’on a vraiment besoin de ce coffret de l’intégrale de Xena, la guerrière.

#3 Réorganiser son intérieur

Étape incontournable vers un mode de vie plus simple, le réaménagement de votre intérieur vous amènera probablement à vous féliciter pour votre capacité à accumuler autant de babioles dans si peu de place. Vaisselle ébréchée, livres de Dostoïevski jamais lus et DVD de Star Wars rayés : apprenez à dire adieu au dispensable et à l’obsolète.

Jusqu’ici, easy, mais les choses se corsent. Comme le préconisent les minimalistes, il est question de se contenter du minimum. Tel un Diogène des temps modernes (ou un genre de Bear Grylls), séparez-vous de tout ce qui n’est pas absolument nécessaire à votre survie (bon, et à un minimum de confort) : déco, meubles, linge de maison et souvenirs en tous genres. Si vous sentez poindre l’attaque de panique face à l’ampleur de la tâche, munissez-vous des ouvrages de Marie Kondo, grande papesse du rangement à qui Netflix va consacrer prochainement une série documentaire.

#4 Oser la digital detox

Les médias (et votre mère) n’ont de cesse de vous le répéter : vous êtes accro à votre smartphone. Hyperconnectés, Xennials et Millennials – bref, les jeunes adultes (chacun sa team) – accordent en moyenne 5 heures par jour à leur mobile, sans compter le temps passé devant l’ordinateur ou la télé, soit autant de facteurs potentiels de stress, d’excitation, ou même de dépression.

Prenez votre courage à deux mains et faites le ménage dans votre environnement numérique : supprimez les apps superflues (oui, oui, celle qui permet d’échanger votre visage avec celui de votre chat aussi), quittez certains médias sociaux, limitez les notifications, désinscrivez-vous des newsletters inutiles et sélectionnez avec soin vos sources d’information. Pour les plus téméraires (le minimalisme level “expert”), offrez-vous une soirée, un week-end, voire carrément des vacances en mode avion.

#5 Faire le ménage dans ses relations

OK, dit comme ça, ça paraît un peu barbare, mais on ne vous encourage pas non plus à couper les ponts avec tous vos potes et à vous retrancher dans une cabane de la forêt de Rambouillet. Posez-vous seulement de simples questions : avez-vous besoin de 873 amis sur Facebook ? D’un répertoire à moitié composé de contacts que vous n’appellerez jamais ? D’un réseau LinkedIn que vous ne sollicitez pas ? Passez vos relations en revue, en vous posant la question “Cette personne m’apporte-t-elle du bonheur ?”

Éloignez-vous des individus toxiques, ceux qui vous tirent vers le bas et se focalisent sur le négatif. Soyez minimaliste jusque dans votre cercle social, et apprenez à apprécier et tirer parti de la solitude (en chillant pépouze devant Stranger Things, notamment).