A seulement 16 ans, elle fait sa rentrée à Harvard pour devenir basketteuse pro
A seulement 16 ans, elle fait sa rentrée à Harvard pour devenir basketteuse pro

A seulement 16 ans, elle fait sa rentrée à Harvard pour devenir basketteuse pro

Par Konbini avec BNP Paribas

Publié le

Future Tony Parker au féminin, la jeune basketteuse Maria Guramare a été retenue pour rentrer dans la meilleure et la plus classe des universités américaines, Harvard. A 16 ans seulement, son parcours fait rêver.

Contactée sur Twitter

Rien ne prédestinait cette jeune basketteuse du Vaucluse à réaliser son rêve à seulement 16 ans. La légende veut qu’elle ait été « contactée sur Twitter en décembre dernier par un recruteur américain chargé de repérer les sportifs » selon les déclarations de la jeune fille à seulement quelques médias.

Malgré ses 1,88m et un QI de 151, sur son profil Instagram, Maria Gunamare a l’air d’une adolescente comme les autres. Elle cite Steve Jobs et aime jouer au basket avec ses amies. C’est sa passion pour le sport et sa taille extraordinaire qui l’ont propulsée sur les bancs d’une des plus prestigieuses universités au monde, l’une parmi le Top Five des universités formant l’Ivy League américaine : la très sélective Harvard.

Le gabarit d’une basketteuse et un QI de surdouée

Elle a sauté plusieurs classes aussi facilement qu’elle faisait ses premiers dribbles. La basketteuse originaire de Bédarrides, une petite ville près d’Avignon, avoue s’être toujours un peu sentie différente, surtout à cause de sa grande taille. Avec son quotient intellectuel de surdouée, la jeune fille est entrée au collège à 8 ans.

« Parfois, j’avais l’impression d’être une sorte d’Alien. Heureusement que j’ai eu mes parents pour me soutenir. »  raconte-t-elle dans un témoignage au NouvelObs.

Fille d’un rugbyman professionnel, elle commence les paniers à 9 ans et gagne sa première médaille de bronze à 16 ans, lors du championnat d’Europe de Basket-ball féminin.

« J’ai aimé ce sport, alors j’ai continué. J’étais plutôt performante. Aujourd’hui, je mesure 1m88 et après six ans de pratique, j’évolue au poste d’intérieur. »

Malgré quelques blessures, dont une au genou qui l’a bloquée pendant 9 mois, la jeune espoir du basket féminin brille par sa détermination.

« Maria aime aller au combat et son engagement est total, notamment en défense et au rebond, mais elle doit encore progresser dans de nombreux compartiments de jeu », selon son entraîneur au CFBB, Arnaud Guppillotte.

De l’INSEP à Harvard

A 13 ans, Maria intégrait déjà l’INSEP (Institut National du Sport) où Tony Parker avait aussi débuté. Trop jeune pour intégrer l’équipe olympique qui est partie à Rio cet été, Maria passe son bac scientifique et apprend qu’elle est prise à Harvard et dans l’équipe universitaire de basket-ball Crimson.

Souhaitant se spécialiser en mathématiques appliquées et en biologie, la jeune étudiante a particulièrement apprécié les méthodes de sélection “à l’américaine” de la prestigieuse université:

« De l’autre côté de l’Atlantique, ils étudient votre originalité, on vous demande ce que Harvard pourrait vous apporter et ce que vous souhaitez faire plus tard. »

Sélectionnée parmi 39 000 candidats, elle reçoit une bourse et se fait même féliciter par Mark Zuckerberg en personne avec les 2600 autres admis.

Depuis le 23 août, elle a fait sa rentrée et déjà trouvé sa colocataire. Le leitmotiv de celle qui déclare chercher toujours les défis ? « Vivre pleinement l’aventure » comme elle le dit dans son témoignage inspirant qu’elle conclut par une vraie leçon de vie :

« Je n’ai pas peur du changement. J’ai juste envie de repousser mes limites au maximum. »

Comme Maria, rêvez toujours plus grand. Pour faire les meilleurs choix pour votre futur, découvrez le GUVE (guide ultime de la vie étudiante) de BNP Paribas.