Lucas Moura : “Quand les supporters se lèvent en me voyant dribbler, c’est incroyable”
Lucas Moura : “Quand les supporters se lèvent en me voyant dribbler, c’est incroyable”

Lucas Moura : “Quand les supporters se lèvent en me voyant dribbler, c’est incroyable”

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lucas moura

Par Konbini avec adidas

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“En France, tu dois être beaucoup plus discipliné qu’au Brésil”

Comment s’est passée ton arrivée en France ? Au niveau du football, as-tu senti un gros changement ? 
Oui, mais pour moi la principale difficulté c’était en dehors du terrain, avec la culture qui est très différente. Mes amis, ma famille, tout ça me manquait. Sur le terrain, la partie tactique est très différente. Tu dois être beaucoup plus discipliné, tu dois beaucoup jouer sans ballon, avec le mouvement. Au Brésil, tu fais la différence avec la technique. Je pense que j’ai beaucoup progressé après être arrivé, sur l’aspect tactique.
Penses-tu vraiment pouvoir t’exprimer techniquement en Ligue 1 ? Est-ce que parfois tu as envie de dribbler, mais tu ne peux pas ?
Je dois savoir exactement à quel moment je peux dribbler, à quel moment je dois faire une passe, à quel moment je dois jouer simple. Parfois c’est difficile pour les joueurs qui ont comme caractéristique de beaucoup dribbler, mais j’ai beaucoup progressé là-dessus. Aujourd’hui, je sais mieux quand je dois dribbler ou faire une passe.
Dans le vestiaire, qui est le plus technique pour toi ?
[Il réfléchit] Pastore est très technique. Les contrôles du ballon, les passes, l’intelligence de jeu… Pastore, Verratti et Thiago Motta sont très forts pour ça, pour donner un ballon difficile quand tu as trois joueurs face à toi.
Y a-t-il des joueurs qui viennent te voir pour te demander de leur apprendre des choses ?
Oui, parfois ! Pas des joueurs parisiens, mais des gens qui me demandent de faire des freestyles.
Justement, le freestyle, tu te vois en faire ? 
Non ! C’est juste pour m’amuser, pour regarder aussi. Mais ils sont trop forts, je n’ai pas le niveau pour faire la même chose ! Je fais des petites choses mais pas autant qu’eux. J’en fais quand je suis tout seul, dans les vestiaires. Parfois je regarde des freestyles à la télé, j’essaye de faire pareil.

“Paris est la plus belle ville du monde”

Comment se passe ta vie à Paris maintenant ? 
Ça va beaucoup mieux qu’au début, je me sens très bien. J’adore Paris, c’est une très belle ville. J’adore me balader sur les Champs-Élysées, faire des photos, manger dans un bon restaurant, il y en a beaucoup ici. C’est vraiment un rêve d’habiter Paris. C’est la plus belle ville du monde ! Alors, pour moi qui vient d’une ville très modeste, très dangereuse, c’est un rêve d’habiter ici.
Où aimes-tu aller quand tu as du temps libre à Paris ? 
Le Trocadéro, la tour Eiffel, c’est mon quartier préféré ! Quand je suis arrivé, j’allais là-bas tout le temps, même tout seul. J’ai rencontré beaucoup de Brésiliens, je parlais avec eux. Quand je regarde la tour Eiffel, je me souviens de quand j’étais enfant et que j’en rêvais, c’est vraiment très spécial.
Tu es assez actif sur Instagram, qu’est-ce que cela t’apporte ?
J’aime bien, j’ai beaucoup de personnes qui me suivent, qui veulent savoir ce que je fais, comment je vais, beaucoup de fans brésiliens, des petits, des jeunes, qui me donnent beaucoup d’affection. C’est une motivation, tous ces messages qu’on m’envoie sur les réseaux sociaux.
Dernière question : pourquoi mets-tu des maillots de foot à ton chien ?
Parce qu’il est parisien, lui aussi [rires] ! Je dis toujours qu’il est comme un fils. J’adore les animaux, les chiens. Flash est très spécial pour moi, et un jour je me suis dit que si je lui mettais un maillot, ça lui irait bien. Et j’ai pris une photo !

Il m'a dit: Ici c'est Paris! #Flash #PSG

Une photo publiée par Lucas Moura (@lucasmoura7) le