Dans une campagne vidéo réalisée par l’agence Buzzman, Heetch écrit une lettre ouverte aux pouvoirs publics via les messages des twittos qui l’avaient soutenue.
Le mot est lancé sur Twitter depuis juin 2015 et continue jusqu’à aujourd’hui, avec une campagne qui a rassemblé près de 45 000 twittos. Mais aujourd’hui l’urgence est là : Heetch la start-up française qui propose un service de ridesharing de nuit pour les personnes habitant principalement à Paris, Lille, Lyon et leurs banlieues, serait menacée de fermeture pour “complicité d’exercice illégal de la profession de taxi”.
La voix des jeunes
À l’approche de la date butoir du procès de la start-up, qui se tiendra le 8 décembre, Heetch mobilise les jeunes qui la soutiennent depuis 2015. Dans une campagne vidéo réalisée par l’agence Buzzman, Heetch fait une lettre ouverte dans laquelle ses utilisateurs interpellent le premier Ministre, Manuel Valls. Avec un titre la positionnant comme “La Voix des jeunes”, la vidéo a déjà été vue plus de 350 000 fois.
Un Chameau peut marcher 10h sans boire, je peux boire 10h sans marcher et au final c'est toujours Heetch qui me ramène #TouchePasAMonHeetch
— Jules (@JulesLacomb) 23 mai 2016
@Heetch est un service d'intérêt public. Je descendrai dans la rue s'il le faut #TouchePasAMonHeetch #YenAQuePourLesRentiers
— Alizée Breton (@AlizeBreton) 27 janvier 2016
Sur Twitter, plus de 3500 tweet font déjà référence à Manuel Valls dans les messages de soutien à Heetch, ce qui place le Premier Ministre en top des recherches lorsqu’on recherche le #TouchePasAMonHeetch.
Heetch, un service social en toute sécurité
Pour les utilisateurs (qui ont pour 80 % d’entre eux moins de 25 ans), le service propose une offre qui facilite la vie à beaucoup d’étudiants. Collaboratif et utile pour les noctambules, le principe de Heetch a un atout social : chacun paye le montant qu’il souhaite pour sa course. Que vous soyez un étudiant fauché ou une personne fraîchement diplômée avec des fins de mois difficiles, Heetch vous ramène chez vous.
@manuelvalls touche pas à mon #Heetch
— Clemence.G (@Clem_Guivarch) 29 juin 2015
On fait comment pour rentrée de soirée en tant qu'étudiant quand il n'y a plus de métro!?
Donc ... notre sécurité ne vous intéresse pas? @manuelvalls
— Princesse - Sarah ❤ (@YoucanTryAgain) 26 juin 2015
On fait comment sans heetch?
Autre point à ne pas négliger, l’appli assure votre sécurité. Dernièrement, un article de La Tribune faisait part d’une étude sur la sécurité objective, réalisée par le cabinet 2b2p Conseil. Il en ressort que les trajets de Heetch sont deux fois moins dangereux que ceux en voiture ou en transports en commun.
Le ridesharing des banlieues
Modèle d’économie collaborative pour la majorité des heetchers, mais rivale selon les taxis et les VTC à cause d’un service presque similaire, Heetch voit désormais sa survie menacée. Pourtant Heetch, c’est 100 000 trajets par semaine, dont 70 % en banlieue et 50 % qui n’auraient pas eu lieu si l’application n’existait pas. Selon l’étude, beaucoup de personnes utilisent Heetch pour éviter la dangerosité de certains lieux, les transports en commun la nuit ou pour boire sans être inquiétés.
Si mon @Heetch pose problème à l'état, je suis en état de dire que j'ai un problème : Je suis étudiant, habitant en banlieue.
— Nicolas Ménard (@Nicolas_Stanley) 25 janvier 2016
Le 8 décembre, date du procès, les créateurs de Heetch auront besoin de votre soutien, alors à vos smartphones ! La mobilisation continue sur Twitter, avec le Hashtag #TouchePasAMonHeetch.