Avec son exposition photo, Valentin Kremer s’apprête à nous immerger dans l’un des milieux les plus hostiles de la planète, pour nous faire découvrir un métier fascinant.
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L’Antarctique est sans aucun doute le contient le plus hostile de la Terre, sur lequel chaque petit geste de notre quotidien devient une véritable épreuve. Pourtant, chaque année, des dizaines d’hommes s’y aventurent dans le but d’étudier les glaces (et leur fonte) de cet incroyable territoire. Des mois durant, ces glaciologues vivent dans des conditions extrêmes, coupés du monde, avec des températures pouvant atteindre les −80°C en hiver.
Désireux de rendre compte de ce métier aussi rude que fascinant, Valentin Kremer, un géologue français de 23 ans, s’apprête à dévoiler une exposition de photographies capturées au cours d’une mission scientifique à Cap Prud’Homme en Antarctique, avec le Laboratoire de Glaciologie et de Géophysique de l’Environnement à Grenoble, qu’il a effectuée en 2015 dans le cadre de ses études à l’École Nationale Supérieure de Géologie de Nancy.
Sur la page de sa collecte KissKissBankBank, grâce à laquelle il a récolté les 785 euros nécessaires à financer cette exposition, le jeune homme originaire de Grenoble explique :
“Cette expérience, enrichissante sur le plan professionnel, a également été une opportunité merveilleuse pour mon loisir de photographe. De retour de cette mission, je souhaite faire partager ce que j’ai vu et les émotions que j’ai ressenties.
En plus de mon rendu scientifique auprès de mon laboratoire d’accueil ainsi que de mon école, je propose de réaliser une exposition photographique à partir de mes clichés pour faire partager cette expérience hors du commun.”
Immerger le public dans la vie d’un glaciologue
Présentée dans plusieurs établissements universitaires de Nancy de septembre à décembre 2016, cette exposition baptisée “La Glace du Sixième Continent” visera à faire découvrir à un large public un environnement encore peu colonisé par l’homme, mais également à présenter le programme scientifique auquel Valentin Kremer a participé.
“Ce programme scientifique est une des petites briques qui permettent de discuter des grandes thématiques environnementales actuelles. Sa réalisation n’est envisageable que grâce à la présence et le maintien de bases scientifiques dans cet environnement hostile, souligne le jeune homme sur KissKissBankBank, avant de préciser :
“Les différents travaux réalisés à la base Cap Prud’Homme seront présentés pour expliquer la logistique nécessaire aux missions scientifiques. L’ensemble de photographies descriptives, de paysages ainsi que de la faune locale qu’offre cet environnement de travail devrait permettre d’obtenir une exposition ludique, artistique et éducative. Des descriptifs viendront compléter les photographies pour documenter les mesures scientifiques et les activités de manutention réalisées au cours de la mission.”
Des photos captivantes, qui nous propulsent dans des paysages polaires où l’homme semble aussi vulnérable que minuscule face à l’immensité de la Nature.
Retrouvez toutes les photos de Valentin Kremer sur son site.
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