Intrigues, jets de sang et longues canines : nos films de vampires préférés

Intrigues, jets de sang et longues canines : nos films de vampires préférés

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Par Konbini

Publié le

Alors que le musical Le Bal des Vampires sera de sortie au Théâtre Mogador à partir du 16 octobre, adapté du film éponyme de 1967 de Roman Polanski, Konbini vous a préparé un florilège des films de vampires qui nous ont le plus marqués. Vous allez prendre votre pieu. 

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Le vampire beau gosse

Entretien avec un Vampire revisite le mythe du vampire à travers l’histoire de Louis (Brad Pitt) – un vampire de 200 ans qui raconte ses souvenirs à une journaliste – et celle de Lestat (Tom Cruise), un vampire dénué de remords. Deux acteurs aussi beaux gosses dans un seul film, c’est presque de la triche, d’autant que le scenario n’est pas en reste. Le film lance le début de la mode des vampires séduisants (mais Tom Cruise a quand même du porter des bottes à talons pour être à la hauteur de son personnage).

Le vampire d’auteur

Morse (2009), adapté du best-seller de John Ajvide Lindqvist a reçu une masse de récompenses.  C’est l’histoire de la relation qui se noue entre deux enfants dans les années 80 dans une banlieue de Stockholm. L’un est le souffre douleur de sa classe, l’autre -Oskar- est un vampire. Ce dernier noue aussi une relation ambigüe avec un vieil homme qui, dans le livre, est pédophile.

Le film évite la polémique et reste flou sur ce personnage. Malgré un rythme lent et un budget limité, Morse s’est imposé comme une référence du genre. Une intrigue captivante, une superbe photographie et un univers sombre, pour un film comme on en voit trop peu.

Le vampire LGBT

Lesbian Vampire Killers raconte l’aventure de deux copains partis en rando qui tombent sur une bande de jolies et (très) dénudées vampires-lesbiennes. C’est à notre connaissance le seul “stoner movie” vampirique, un genre d’American Pie sanglant. Quand Very Bad Trip croise Twilight ça donne : des potes, de la rando, des cris, des filles sexy à la campagne, des vampires lesbiennes. Normal.

Le vampire pour ado

Twilight c’est l’histoire de Bella, une jeune fille un peu à part, qui tombe amoureuse d’Edward, un jeune homme de sa classe. Mais Edward est un vampire, ce qui n’est pas pratique. Une histoire de bipolarité que le producteur Greg Mooradian présente comme la métaphore du duel qui anime l’adolescence : le désir, et la difficulté – voire l’impossibilité – d’assouvir ce désir.

Twilight c’est surtout la recette parfaite du film pour ado des années 2000. Et double record : avec 5 awards c’est quand même le film le plus détesté du web.

Le vampire historique

Abraham Lincoln : Chasseur de vampires (2012) est l’adaptation du roman éponyme écrit par Seth Grahame-Smith. Séduit par le livre, c’est Tim Burton qui produit l’adaptation et propose à Seth Grahame-Smith d’en signer le scénario (ainsi que celui de Dark Shadows).

On savait que Tim Burton avait besoin d’assouvir son imagination débordante, mais quand on connait le pitch on s’inquiète : si la guerre de Sécession a eu lieu et que Lincoln s’est fait assassiner, c’est bel et bien à cause d’une invasion de vampires. WTF ?

Le vampire blockbuster

Réalisé en 2003 par Len Wiseman, le premier film de la saga Underworld dépeint une société en pleine guerre inter-espèces : les lycans et les vampires se détestent et se le font savoir. Une nouvelle recette du genre : une sorte de Romeo & Juliette version vampire. Un budget colossal, des effets spéciaux en veux-tu en voilà et des vestes en cuir à la Matrix pour un bon blockbuster vampirique. Ouch. 

Le vampire lol


Dracula façon Leslie Nielsen organise une petite teuf pour rencontrer des jolies filles et satisfaire son appétit pour l’hémoglobine. Dracula, mort et heureux de l’être, le dernier film de Mel Brooks sorti en 1995, est un remake lolifié du Dracula de Francis Ford Coppola sorti deux ans plus tôt. Truculent de dérision pour pastiche comique assumé.

Le vampire gore

Vampires de John Carpenter, c’est un peu Expendables version gousses d’ail et crucifix : explosions, effets spéciaux, sauce tomate à gogo. Un contre-la-montre détonnant, une bande-son rock, des mercenaires et un mythe réinventé pour reconquérir les fans de Carpenter qui jusque-là le boudaient. Il y a même ce qui semble être une combustion spontanée. Du coup, nous, on adore.

Le vampire option Tarantino

Rodriguez à la réalisation et Tarantino au scénario pour cette référence du genre. Dans Une nuit en enfer une famille (dont le pasteur Harvey Keitel en pleine crise de foie) est prise en otage par deux gangsters en fuite, Clooney et Tarantino.

Toute la bande se retrouve vite coincée dans un rade au milieu du désert aux prises avec une flopée de vampires-motards. Mention spéciale pour Tarantino en pervers déjanté et Salma Hayek en vampire-strip-teaseuse.

Le vampire culte

En 1967, Le Bal des Vampires renouvelle le genre : après avoir eu peur des suceurs de sang pendant des décennies, on s’en amuse. Non ça n’est pas toujours facile d’être un vampire : il faut vivre ad vitam eternam, chasser à chaque fois qu’on a faim, et éviter le soleil tous les jours… Dur dur.