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Detroit : Become Human, jusqu’où iriez-vous pour être libre ?
Detroit : Become Human, jusqu’où iriez-vous pour être libre ?

Detroit : Become Human, jusqu’où iriez-vous pour être libre ?

Par Konbini avec PlayStation

Publié le

Oubliez tout ce que vous savez du jeu vidéo. Detroit : Become Human arrive sur votre PS4, et pour gagner votre liberté, il va falloir faire les bons choix.

Autant vous prévenir tout de suite, si vous n’êtes pas prêt à vivre une expérience vidéoludique hors du commun, arrêtez tout de suite de lire cet article. Vous êtes encore là ? Bravo, c’est le début d’une immense série de décisions qui vous guidera à travers une aventure sans fin, à la frontière entre le jeu vidéo et le cinéma. Et cette aventure c’est Detroit : Become Human, la nouvelle livraison de Quantic Dream, déjà à l’origine de Heavy Rain et Beyond : Two Souls.

Mais cette fois, le studio français va encore plus loin. S’ils ont repris les éléments-clés de leurs succès précédents, les concepteurs ont poussé le vice jusqu’à créer un jeu quasiment impossible à terminer. Mais que tout le monde se rassure, ça n’a rien à voir avec un niveau de difficulté excessif digne des jeux mal calibrés des années 1980 ou un quelconque ennui potentiel. Au contraire, c’est juste que vous ne viendrez jamais à bout des milliers de branches scénaristiques possibles. À moins que vous y passiez mille heures, et encore.

Un jeu pour des milliers de scénarios

Car la première chose qui différencie ce jeu de tout ce qui a pu exister jusque-là, c’est qu’il n’a pas un seul scénario, mais une infinité. Et pour cause, contrairement aux jeux ramenant systématiquement le joueur vers une trame centrale prédéfinie, Detroit : Become Human évolue en fonction des décisions que vous prenez. Chacune d’elles a un impact irréversible sur la suite de votre aventure et vous ouvre autant de nouveaux choix qu’elle vous en ferme.

Bref, vous êtes à la fois le héros, le scénariste et le spectateur cloué au siège d’un film dont la fin n’est pas encore écrite. Et ne le sera jamais totalement. Évidemment, tout ça n’est pas sans conséquences. Car en plus de révolutionner votre façon de jouer et de percevoir le jeu, cette nouvelle approche va aussi générer chez vous une implication émotionnelle jamais atteinte auparavant. Fini donc les sessions de gaming à l’arrache en laissant mourir douze fois vos personnages, vous serez bien trop préoccupé par leur sort pour ça. Car ici, pas de retour en arrière. Si l’un de vos personnages meurt, c’est bel et bien fini pour lui. 

Des persos complexes pour une révolution

Et comme une seule intrigue ne suffisait pas, Quantic Dream a aussi pris le parti d’offrir aux joueurs la possibilité de se mettre dans la peau de trois personnages différents, chacun ayant sa propre histoire, ses conflits internes et sa vision du monde. Parmi eux, Kara, une jolie domestique qui s’est toujours sentie différente et qui sera plongée dans le règne de terreur qu’impose un père ultra-violent à sa famille.

Quant à Connor, un négociateur de la police entièrement dédié à la protection des humains, il fera face à la colère, au désespoir et à des choix déchirants dont il ne pourra sortir indemne. Enfin, Markus est un utopiste révolutionnaire qui s’est lancé dans une grande quête : libérer tous ses frères et sœurs androïdes et les sortir de leur condition d’esclaves robotiques. Ce que sont ou ont été chacun des trois personnages.

Car c’est bien là, dans un futur proche et plutôt flippant où des milliers de robots sont à notre service, que Detroit : Become Human installe son histoire digne des monuments de la culture d’anticipation, films comme séries. Et c’est justement dans ce futur en apparence pacifique que les choses vont rapidement partir en vrille pour vous embarquer dans une succession sans répit de situations à haut risque et de dilemmes moraux. Le tout multiplié par trois donc. Ça fait combien une infinité de choix multipliée par trois ?

Aller au-delà du jeu vidéo

Les hardcore players apprécieront d’être confrontés à une nouvelle façon de jouer et les newbies pourront profiter pleinement du jeu sans crouler sous une avalanche de commandes à retenir pour réaliser la moindre action. En fait, même mater des potes en train de jouer sera une expérience ludique en soi. Quand chaque décision devient un débat, ça peut vite tourner à la crise de nerfs ou au fou rire général. En fait, vous pourriez même découvrir pas mal de choses que vous ignoriez sur vos amis, comme le côté duquel ils seraient en cas de révolution robotique.

Voilà, vous commencez à avoir une idée de ce qui vous attend si vous décidez de plonger dans l’aventure Detroit : Become Human. La suite ne dépend que de vous, d’un clic pour commander le jeu ou de la décision d’entrer dans le gaming store de votre quartier la semaine prochaine. Vous pouvez aussi tester votre sens de la moralité sur la démo.
Votre vie aussi s’écrit en fonction de vos décisions, à vous de voir si vous voulez y ajouter le plaisir d’un jeu révolutionnaire ou pas, et ce, dès le 25 mai. Un dernier conseil quand même : commencez tout de suite à annuler vos rendez-vous pour l’année qui vient si vous prévoyez de voir tous les embranchements possibles. On vous a prévenu, ce n’est pas une expérience comme les autres.