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Ces classiques de la pop culture qui sont aussi de vrais plaidoyers écologiques
Ces classiques de la pop culture qui sont aussi de vrais plaidoyers écologiques

Ces classiques de la pop culture qui sont aussi de vrais plaidoyers écologiques

Par Konbini avec EcoDDS

Publié le

La protection de notre planète devrait être la priorité numéro 1 de l’humanité, et nous commençons tout juste à nous en rendre compte. Pourtant, depuis longtemps déjà, certaines œuvres nous alarment sur le sujet. Avec plus ou moins de finesse.

Si vous n’avez pas saisi qu’Avatar et Le Peuple migrateur sont des films écolos, c’est que vous n’avez vraiment rien compris à ces films. Ou que ce bac de tri sélectif qui vous est tombé sur la tronche l’année dernière vous a beaucoup plus atteint que vous ne le pensiez. En revanche, certaines œuvres très populaires cachent des messages écologiques moins évidents.

Même quand ces messages ne sont pas si dissimulés que ça, ils peuvent être masqués par les bastons à rallonge, les punchlines hollywoodiennes ou les décors sur fond vert. Du coup, on passe en revue quelques-uns de vos films préférés pour vous prouver qu’on peut s’envoyer une petite session de cinéma écolo sans se taper l’adaptation en long-métrage d’Ushuaia Nature.

Non, rassurez-vous, ce film n’existe pas.

Princesse Mononoké : humains vs. animaux

Avec des flèches en silex qui coupent des bras, des loups géants, des arquebuses à gogo et un couple princesse sauvage/prince guerrier déchu, Princesse Mononoké est indéniablement un chef-d’œuvre éternel. Un pur moment de bonheur cinématographique sauce manga. Ça, c’est au premier regard.

Au second, il s’agit principalement de l’histoire d’animaux protégeant une forêt contre l’avancée des hommes sur leur territoire et contre le déboisement servant à alimenter les forges de la ville voisine. Sans parler du moment où des chasseurs tuent le dieu Cerf qui est aussi l’esprit de la forêt. C’est plus clair comme ça ?

Pocahontas : la chanson de la Terre

Non, Pocahontas n’est pas qu’une histoire d’Indiens et de colons massacreurs. C’est aussi une histoire d’écologie. Pour preuve, quand on leur demande de l’or, les Indiens offrent du maïs. Mieux, Pocahontas a un arbre millénaire pour grand-mère symbolique. Cette dernière écoute la jeune femme, la conseille et l’aide à ouvrir son cœur comme si la nature n’était qu’une autre branche de notre famille.

Si vous doutez encore, il vous suffira d’écouter la chanson L’Air du vent dont sont tirés les deux passages suivants :

“Tu crois que la Terre t’appartient tout entière

Pour toi, ce n’est qu’un tapis de poussière

Moi, je sais que la pierre l’oiseau et les fleurs

ont une vie ont un esprit et un cœur”

Ou encore :

“Le bonheur ici-bas n’a pas de prix

Je suis fille des torrents, sœur des rivières

La loutre et le héron sont mes amis

et nous tournons tous ensemble au fil des jours

dans le cercle d’une ronde à l’infinie”

Les Fils de l’homme, un futur terrifiant

Probablement moins connu que Pocahontas et Princesse Mononoké, Les Fils de l’homme est un film de science-fiction sombre et ultra-bien écrit dans lequel le monde est sens dessus dessous, ravagé par des pandémies et des affrontements entre groupes armés. Jusque-là, c’est juste très flippant. Mais dans cette dystopie, plus aucun enfant ne naît. Les femmes sont toutes devenues stériles à cause des conditions de vie et des saloperies absorbées – pollution, produits chimiques, alimentation douteuse, etc. – pendant des générations et des générations. Si ça vous rappelle une planète que vous connaissez bien, c’est normal.

Erin Brockovich, lanceuse d’alerte avant tout le monde

Si du film Erin Brockovich, seule contre tous, vous n’avez retenu que l’incroyable sex-appeal de Julia Roberts et à quel point le système judiciaire américain est plus théâtral que le nôtre, vous êtes passé à côté du truc. Et pour cause, ce film ne fait que raconter la véritable d’histoire de la femme qui a fait éclater le scandale du chrome hexavalent dans les eaux de la ville californienne de Hinkley. Véritable héroïne, Erin Brockovich est considérée comme l’une des premières lanceuses d’alerte de l’histoire moderne. Un peu plus que le beau décolleté de Julia, non ?

Wall-E : amour robotique sur la poubelle Terre

Oui, Wall-E, c’est mignon. Oui, c’est une jolie histoire d’amour, terriblement humaine bien qu’elle n’implique que des robots. Le problème, c’est le théâtre de cette love story : une planète Terre devenue une gigantesque poubelle qu’il a fallu quitter et confier à des robots pour la nettoyer. C’est moche, non ? Et puis, ça ne peut pas arriver. Ce n’est pas comme si nos océans étaient souillés par un 7e continent fait de plastiques agglomérés dont la taille ne cesse d’augmenter. Ce serait un cauchemar…

Le Jour d’après et autres blockbusters catastrophes

Le Jour d’après, Phénomènes ou encore After Earth figurent parmi les titres les plus connus d’une grande tendance hollywoodienne qu’on pourrait qualifier de “blockbusters écologico-catastrophes”. Mais si vous en avez raté le “message”, ce n’est pas parce qu’il est trop bien caché, au contraire même. En fait, ces derniers utilisent le réchauffement climatique ou la pollution comme point de départ pour nous servir une bonne grosse tartine d’explosions, de catastrophes naturelles et d’effets spéciaux outrageants. Bon, c’est mieux que rien.

Interstellar, à la recherche de la prochaine Terre

Oui, pour certains penseurs du futur, face au dérèglement climatique, quitter la Terre est réellement une option. C’est exactement ce thème qu’exploite le film de Christopher Nolan Interstellar. En plus d’être un beau film sur l’exploration de l’espace infini, il nous rappelle à quel point notre planète constitue un trésor dont la finesse de l’équilibre biologique n’a d’égale que la rareté.

Soleil vert, l’œuvre visionnaire par excellence

Plus de plantes, plus d’animaux, une température au-delà des 30 °C en permanence et une eau devenue rarissime, voilà le sombre tableau dressé par Soleil vert. Banal ? Sauf que ce film est sorti en 1973, à une époque où la plupart des humains se moquaient bien des militants écologistes. Plus fou encore, le roman dont il est adapté date de 1966. Visionnaire qu’on vous dit.

Deep Green Sound, le premier album écolo

Ces œuvres dont le message écologique est ignoré ne sont pas sans rappeler le danger de certains des produits de notre quotidien. Des produits comme la peinture, l’antigel, l’eau oxygénée contiennent en effet des composants chimiques dangereux pour notre santé et pour celle de la planète, sans qu’on le sache.

C’est pour cela que l’éco-organisme EcoDDS fait tout ce qui est en son pouvoir pour sensibiliser la population sur le sujet et collecter les produits en question. Et comme c’est toujours plus agréable de se faire sensibiliser en musique, EcoDDS a lancé Deep Green Sound, un album de six chansons exclusives écrites et interprétées par six artistes bourrés de talent. Et là, vous ne risquez pas de rater le message.

Pour en savoir plus sur ce projet ou sur l’éco-organisme EcoDDS, c’est par ici.