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À la rencontre de ces jeunes qui réinventent leur job
À la rencontre de ces jeunes qui réinventent leur job

À la rencontre de ces jeunes qui réinventent leur job

Par Konbini avec BNP Paribas

Publié le

Éleveurs d’insectes ou spécialistes de l’upcycling, de jeunes Français ont choisi de réinventer leur job pour en créer de nouveaux. Dans un monde où tout un chacun peut devenir entrepreneur, ils ont trouvé leur voie anti-crise, souvent avec une vocation sociale ou écologique.

Les insectes dans nos assiettes

Il a décidé de nous faire manger des insectes et pas seulement pour goûter. À 32 ans seulement, Cédric Auriol, est ce que l’on appelle un éleveur d’insectes comestibles. Il anticipe la demande future des consommateurs en protéines et a créé sa ferme industrielle d’insectes qui finiront dans nos assiettes. Il a fondé sa  SARL Micronutris avec un spécialiste des insectes, il y a seulement trois ans. Les vers de farine et les grillons ont remplacé les habituels cochons et poules de la ferme pour le plus grand plaisir des papilles.

Et pour faire accepter au consommateur de manger les bestioles, rien de tel que des photos appétissantes, de vers à l’apéritif ou de popcorn d’insectes dans sa boutique en ligne. Au-delà de sa volonté de changer les préjugés contre la consommation d’insectes, l’homme promeut une industrie écologique et un produit local.

S’habiller en supermaché

Faire du local avec zéro déchet, c’était aussi l’objectif de Monia qui a lancé sa marque de vêtements de seconde main en 2016. Après avoir travaillé pour des grandes marques telles que Kenzo ou Kitsuné, Monia Sbouai, 29 ans, a décidé de créer sa propre marque.

Mais pas question de gâcher ou de produire en grande quantité. Cette habituée des marchés aux puces a fait de sa ligne, Super Marché, un étendard de l’upcycling (recycler en transformant). Monia reprend les chemises en jean pour en faire des robes, des tissus pour en faire des manches de vestes unisexes. Le travail de couture, lui, est confié à des personnes en insertion professionnelle.

En route vers la silicon Valley africaine

Et si le pari était non plus de créer des startups mais d’aller dans les endroits où tout est à créer ? Le rêve de Samir Abdelkrim, jeune entrepreneur franco-algérien est de faire du continent africain l’une des prochaines Sillicon Valley.

Après avoir étudié les écosystèmes digitaux dans plus d’une vingtaine de pays d’Afrique, il a crée Startup Brics un blog consacré aux startups pour mettre en avant les innovations et il vient de lancer une campagne de crowdfunding pour financer Startup Lions, son livre sur la révolution des Startup en Afrique.

On peut aussi réinventer un concept déjà en vogue, c’est le cas de Thibault Denis du Péage, juriste de formation, et d’Adalais Choy étudiante-entrepreneur à l’Ecole du Louvre. Les deux partenaires ont repris l’idée du covoiturage en proposant un service dédié entièrement à la culture via Covoiture-Art.com.

Au lieu de prendre une voiture pour simplement aller d’un point A à un point B, vous partagez le trajet pour aller visiter un musée ou bien profiter pleinement d’un festival. La valeur ajoutée de ce nouveau style de covoiturage repose sur les partenariats avec différents sites culturels via la plateforme. Il permet de réduire les prix d’entrée dans certains sites (plus d’une centaine) mais répertorie aussi des endroits moins connus. C’est l’Art du covoiturage en quelque sorte !

Le smartphone ringardisé par l’intelligence artificielle

Parmi les success stories à la française, celle du créateur de Snips, fait encore rêver. Créée par trois Français de l’ENS en 2013, Snips se base sur l’intelligence artificielle pour améliorer le quotidien.

Par exemple, c’est l’entreprise qui est à l’origine de l’application Tranquilien avec la SNCF. L’application permet de trouver en avance les trains où il est possible d’avoir une place assise malgré la foule.

Dans la même veine, l’entreprise a développé Parkr pour faciliter les recherches de places de parking. Derrière cette entreprise qui réussit à faire lever des millions d’euros aujourd’hui se cache Rand Hindi, jeune prodige qui savait coder dès l’âge de 10 ans et qui a créé sa première startup à l’âge de 14 ans. Et l’objectif n’est pas seulement de réinventer l’usage des smartphones mais de faire évoluer notre manière de les utiliser, grâce à l’invention d’un clavier intelligent.

L’innovation et l’envie d’entreprendre ont permis à ces jeunes de trouver la voie anti-crise. Aujourd’hui, pour trouver un emploi à son image, il suffit parfois d’oser. Pour aider à ce genre de projets, la banque BNP Paribas a mis en place un prêt étudiant entrepreneur spécialement conçu pour aider les étudiants à se lancer !

Découvrez plus d’aventures d’étudiants entrepreneurs sur le GUVE par BNP Paribas.