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Cent ans après sa naissance, la samba fait toujours autant vibrer le dancefloor
Cent ans après sa naissance, la samba fait toujours autant vibrer le dancefloor

Cent ans après sa naissance, la samba fait toujours autant vibrer le dancefloor

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Carmen Miranda dans Weekend In Havana

Par Konbini avec Havaianas

Publié le

La samba fête ses 100 ans cette année ! Pour l’occasion, elle souffle son rythme joyeux sur le monde entier et se danse tout l’été.

Que chante Cléa Vincent dans son nouvel EP “Tropi-cléa” ? Samba. Qu’a fait David Pujadas une fois libéré de ses seize années de JT ? Un petit déhanché sur des rythmes brésiliens (à moins que ce ne soit un “pas de bourré” ?). Et qu’a fait Neymar après avoir remis le prix de la Neymar Jr’s Five World Cup Final 2017 ? Il a montré sa virtuosité avec des pas de samba, face à l’un de ses adversaires sur le terrain. Même Charlotte Gainsbourg et Tahar Rahim se déhanchent avec brio dans le film Samba. Pourquoi tout le monde aime donc la samba ? Parce qu’elle est “synonyme de paix, de joie”, comme le dit si bien Vincent Cassel, amoureux inconditionnel du Brésil.

Alors que l’on fête le centenaire de cette danse emblématique du Brésil, la samba est plus moderne que jamais et tout le monde veut la célébrer. Née sur les docks de Rio, dans un quartier surnommé “la petite Afrique” où les esclaves de Bahia devenus libres venaient décharger le sel des bateaux, la samba tient son essence du continent africain. Son nom, qui pourrait provenir de “semba” (“nombril” en bantou), signifie “danser avec gaieté”.

1917-2017

Avec le premier morceau enregistré en 1917 à Rio, cette musique au rythme syncopé s’exporte rapidement. Dès les années 20, années folles, les corps se déhanchent et les danseuses dansent seins nus sur les sons de ces groupes venus d’ailleurs, avant de devenir dans son pays, la danse du carnaval. Jugée d’abord obscène et brutale, les Brésiliens l’adoptent pour défiler au rythme des percussions avec audace et imagination.

Et il n’y a pas qu’au Brésil que des écoles de samba se créent. En France plus de 250 groupes liés à la samba ont fleuris depuis 40 ans, constituant les “baterias”, les “batucadas” ou encore les “blocos” ces orchestres composés de percussionnistes et de parfois de danseurs.

Une nouvelle jeunesse

Le musicien Moyseis Marques l’affirme à l’AFP : “Notre génération a conscience que tout est samba. On n’a aucune gêne à ajouter une guitare ou un piano.” L’historien André Diniz ajoute : “La samba est vivante, forte et créative. Mais ce n’est plus un genre de masses. Son public est devenu plus intellectualisé, de classe moyenne.” En 2012, un premier groupe de femmes musiciennes, Moça Prosa, voit le jour… Bref, la samba est plus que jamais de son temps.

Et évidemment la samba se danse tout l’été : lors d’une journée brésilienne le 29 juillet prochain au stade Elizabeth à Paris, s’apprend tous les samedis jusqu’au 3 septembre de 18h à 21h30 sous le Pont Neuf (cours gratuits) et se pratique le vendredi lors du bal brésilien du même endroit.

Et avant cela, on n’oublie pas de se baigner dans les ondes brésiliennes du Citadium Caumartin pour des sets de folie tous les samedis de juillet avec Havaianas et Konbini Radio à partir de 14h: le 22 juillet avec Louise Chen et le 29 avec Around The World ! Toutes les infos ici.

En attendant samedi et de pouvoir utiliser le #Havaianassummer, vous pouvez toujours scroller les comptes Instagram @Havaianaseurope et @Citadium pour vous mettre dans le bain.

Et cet été, retrouvez sur la côte basque de Saint-Jean-de-Luz, à Bidart et Biarritz, la 2e édition du festival Onda Carioca du 20 au 27 août prochains. Il se clôturera par une soirée à Paris le 1er septembre.