À la conquête des nuits parisiennes : 24h avec le DJ Mehdi Bizien
À la conquête des nuits parisiennes : 24h avec le DJ Mehdi Bizien

À la conquête des nuits parisiennes : 24h avec le DJ Mehdi Bizien

Par Konbini avec Samsung

Publié le

Mehdi Bizien, aka Raven aka She’s Gone, est de ces oiseaux de nuit qui font vibrer Paris, et dont le train de vie semble bien mystérieux aux néophytes du milieu. Comment s’orchestre une journée type dans ce quotidien en décalé, qui commence habituellement très tard pour se finir au petit matin ? Pour le savoir, nous avons suivi Mehdi durant 24h, équipés de notre Samsung Galaxy S9+.

Si Paris rayonne aux quatre coins du globe pour la culture, la mode et la gastronomie, la Ville Lumière se taille progressivement une place parmi les capitales mondiales du clubbing et de la scène techno. Une renommée portée par l’émergence de nouveaux clubs branchés, de spots alternatifs à l’esprit underground, mais aussi de jeunes artistes talentueux, qui ne rechignent pas à mouiller le maillot pour faire transpirer les foules. C’est le cas de Mehdi Bizien, jeune prodige de l’electro made in Paris, dont le talent se manifeste sous de multiples aspects. 

Passionné de musique depuis toujours, c’est en 2014 qu’il tombe dans le bain électro. En parallèle de ses études d’Histoire à la Sorbonne, il commence à toucher à la prod’ et à bidouiller quelques assemblages maison en total autodidacte. Très vite, ses tracks se font repérer, et la machine est lancée pour le jeune DJ, qui déploie aujourd’hui ses talents sous deux blazes différents. Raven d’une part, qui traduit sa fascination pour la ​techno​ ​80-90-early​ ​00’s​ à travers des morceaux noirs et ténébreux, influencés du style hardcore et twistés d’un esprit club et groovy. She’s Gone, d’autre part, qui lui permet de se raconter et laisser parler ses émotions à travers une house plus romantique et planante. 

DJ résident chez Rinse France et Céladopole, quand il n’écume pas les clubs de la capitale, Mehdi accompagne différents artistes via le label qu’il a fondé, House for Her. Un quotidien à mille à l’heure qui bat au rythme de la musique électronique, et que l’on vous fait découvrir à travers notre reportage photo réalisé à l’aide du Samsung Galaxy S9+. 

Petit-dej au pays du Levant

Pour Mehdi, la nuit commence à l’heure où le soleil se lève et où le quidam commence à émerger, après une soirée rythmée par des sets bien vénères dans les raves du grand Paris. C’est donc aux alentours de midi que Mehdi se réveille, et se met en route pour attaquer sa journée. Direction la rue Sainte Anne, épicentre du quartier japonais à Paris, et plus précisément le restaurant Udon Jubey, où le jeune homme a ses habitudes. 

Véritable institution pour les amateurs de saveurs nippones, l’enseigne tire son épingle du jeu (et de la flopée de restos jap et coréens à proximité) grâce à son accueil chaleureux, son atmosphère typiquement tokyoïte mais surtout, ses bols de udon (ces grosses nouilles blanches à déguster dans un bouillon parfumé) et de ramen à se damner. Un petit-dej aux saveurs d’ailleurs, qui permet à Mehdi d’entamer une journée à cent à l’heure en faisant le plein d’exotisme et de sucres lents. 

Passage survolté chez Rinse France

Une fois son bol de ramen avalé, Mehdi met le cap sur le 11ème arrondissement, pour rejoindre les studios de Rinse France, où il est résident. Ici, l’ambiance est à la camaraderie, on bosse en toute détente mais surtout, on kiffe en famille. 

Arrivée dans l’Hexagone il y a 4 ans, Rinse France s’impose comme la petite sœur frenchy de la très pointue radio britannique Rinse FM. Lancée en 1994 comme fréquence pirate, Rinse a rapidement fait mouche grâce à sa programmation éclectique avant-gardiste, sa volonté de défendre les talents émergents de la scène underground britannique, et sa contribution à l’essor de styles musicaux alors confidentiels comme la jungle, le grime ou le dubstep. Après avoir mis en lumière des artiste désormais cultes, parmi lesquels Plastician, Roll Deep, Logan Sama, Dizzee Rascal, Skream ou plus récemment Katy B, Rinse FM faisait officiellement son arrivée sur les ondes (légales, cette fois) en 2010. 

En 2014, à l’occasion de sa vingtième année d’existence, Rinse FM s’est dotée d’une antenne française menée par Manaré, un artiste polyvalent aux multiples casquettes (parmi lesquelles DJ, producteur et créateur de mode, entre autres). Si elle fonctionne indépendamment de sa grande sœur british, Rinse France revendique le même esprit de liberté, laissant carte blanche à ses artistes résidents : Bambounou, Miley Serious, Orgasmic et Teki Latex, Antinote, Para One et bien d’autres encore.

Nichés dans des locaux adjacents à la piscine de la Cour des Lions (pratique pour piquer une tête quand l’ambiance devient trop bouillante), les studios de Rinse France font office de seconde maison pour Mehdi. Après avoir salué ses collègues et ses potes, c’est l’heure de se mettre au taff et de passer derrière les platines. De l’autre côté de la vitre anti-bruit, le jeune homme est dans son élément, et attaque avec le sourire un set furieux qui tabasse, pour le plus grand bonheur de ses auditeurs (et des élèves du cours d’aquagym qui se déroule à quelques mètres). 

Shopping à Smallville

Une fois son set bouclé, Mehdi file dans le 10ème, direction l’une de ses adresses shopping de prédilection : le shop parisien de Smallville Records que l’on vous fait découvrir en image avec notre Samsung Galaxy S9+. Car plus qu’un simple shop, Smallville Records est un des spots les plus hot de la capitale pour dénicher ce qu’il se fait de plus frais en matière de vinyles, et électriser les foules derrières les platines. 

Petit point histoire pour les néophytes : c’est en 2005 que  Julius Steinhoff, Just von Ahlefeld et Peter Kersten aka Lawrence fondent la maison de disques Smallville Records, et enrôlent Stephen Marx pour signer son identité visuelle, aujourd’hui emblématique. Devenu l’un des labels les plus cool et branchés d’Allemagne grâce à sa sélection d’artistes triés sur le volet (citons pêle-mêle Move D, STL, Christopher Rau ou Moomin), Smallville inaugure rapidement son premier shop à Hambourg suivi, dix ans plus tard, d’une antenne parisienne sous la houlette de Jacques Bon. 

Véritable temple de l’électro, salué unanimement par les DJ chevronnés comme les mélomanes les plus avertis, l’écrin regorge de pépites branchées, d’exclusivités, de nouveautés et de rééditions. Un lieu incontournable pour Mehdi, qui passe des heures à flâner entre les rayons, à la recherche des morceaux de house et de techno ultra-racés. Probablement ceux sur lesquels vous vous dandinerez prochainement dans les clubs de la capitale. 

Soirée piscine

Aussi bien rompu aux clubs hype les plus en vue qu’aux lieux alternatifs confidentiels, du Garage au Saló club en passant par les évènements et aftershows branchés de la fashion sphère, Mehdi sait aussi faire jouer ses talents pour conquérir le grand public. Ce soir, c’est sous le blaze de Raven que l’artiste se produit, le temps d’un event organisé par Céladopole. 

Créé en 2013, Céladopole s’impose comme un collectif artistique aux multiples facettes, qui rassemble aussi bien des artistes house et techno que des graphistes, des scénographes, des photographes ou vidéastes. Une plateforme hybride, que Mehdi a rejoint en 2017 en tant que résident, et par le biais de laquelle il sortait en février dernier son tout premier EP, intitulé « Model ». 

En cette nuit de Fête de la Musique, c’est devant la piscine Jean Boiteux (autrement connue sous le nom de piscine Reuilly) que le collectif avait posé ses valises et son matos pour la 4ème édition de son event, « Les Jardins de Céladopole ». Sur une scène épurée, à proximité du public et seulement armé d’une bonne sono (la base), Mehdi s’est livré durant plus d’une heure à un set bouillonnant qui a définitivement chauffé la foule à blanc. Si les afficionados d’électro n’avaient que l’embarras du choix pour kiffer leur soirée aux quatre coins de la capitale, une chose est sûre, les fêtards de passage dans le 12ème n’ont certainement pas regretté le voyage… 

Si Mehdi est une figure de la scène electro dont l’histoire mérite d’être racontée, Samsung s’entoure de personnalités tout aussi créatives à l’occasion de la sortie du Samsung Galaxy S9+. Sportifs, danseurs, modèles ou talents singuliers , tous méritent d’être reconnus pour leur art, et nous le partagent sur les réseaux sociaux. 

Comme Joyce Jonathan qui a choisi le Samsung Galaxy S9+ pour ses features exceptionnelles : Super ralenti vidéo, photos basses lumières exceptionnelles, double ouverture de l’objectif pour capter la meilleure lumière au meilleur moment. Un condensé de technologies pour capturer et partager des performances uniques, et repousser toujours un peu plus loin les limites de la créativité.