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Warm Up : Silly Boy Blue, la figure qui manquait à la scène pop française

Warm Up : Silly Boy Blue, la figure qui manquait à la scène pop française

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Par Arthur Cios

Publié le

Dans Warm Up, on réalise un focus sur des artistes dont vous allez (sûrement) entendre parler dans les mois à venir.

Cela fait déjà pas mal de temps que le nom de Silly Boy Blue tourne. Que ce soit dans les meilleurs festivals, dans pléthore de playlists, sur les Internets ou dans la presse, elle est partout. Et ce, depuis au moins trois ans, moment où l’artiste a commencé à dévoiler des morceaux en ligne.
Il faut dire qu’en peu de temps, Ana – de son vrai nom – a pris d’assaut la scène pop française, et a bien décidé de ne pas la lâcher de sitôt. Après un EP et plusieurs titres, voilà la Nantaise prête à enfin faire le grand saut et sortir son premier album.
Alors qu’elle vient tout juste de sortir un nouveau single, et en attendant cet album prévu pour juin, présentation express d’une artiste complète qui devrait marquer l’année 2021.

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Konbini | Qui es-tu ?

Silly Boy Blue | Silly Boy Blue, et mon vrai prénom, c’est Ana.
Tu as grandi où ?
J’ai grandi à Nantes.
C’était qui tes modèles musicaux plus jeunes ?
David Bowie, Joan Jett, Lady Gaga, Avril Lavigne, Britney Spears et Frank N. Furter du Rocky Horror Picture Show. Et les gens de la Star Academy.
T’as commencé la musique comment ?
J’ai reçu une guitare électrique à 13 ans et j’ai commencé à écrire mes morceaux, vu que je n’avais pas le niveau pour jouer ceux des autres. Et puis j’ai joué dans des groupes au collège, au lycée, pendant mes études. On m’a demandé d’être chanteuse, bassiste, guitariste et plein de choses donc j’ai appris sur le tas. Et j’ai continué jusqu’à aujourd’hui.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la musique ?
Les femmes qui faisaient de la musique. Et le morceau “Baboushka” de Kate Bush.
Qu’est-ce que tu faisais comme études ou boulot avant de te lancer à fond dans la musique ?
Du journalisme.
Concrètement, quelles sont tes influences musicales ?
Celles et ceux cité·e·s précédemment et mille autres, de Courtney Love à Frank Ocean, en passant par The Knife, les Pixies, Sufjan Stevens, Angel Olsen, Sophie, Karen O, Elliott Smith…
Comment tu as été découverte ?
J’ai sorti un EP, puis j’ai participé aux Inouïs du Printemps de Bourges. Ensuite, j’ai fait pas mal de concerts et c’est là que j’ai rencontré les équipes avec qui je travaille aujourd’hui.

Comment tu décrirais ton univers musical ?
C’est de la pop, c’est sûr. On m’a dit que c’était nostalgique, sombre, doux, rêveur, mélancolique, énervé et plein d’autres adjectifs. Je prends, car je crois que c’est un mélange de mille sentiments sur fond de pop.
Comment est-ce que tu composes ?
Je prends mon ordi, un clavier ou une guitare et j’écris, j’écris, j’écris. C’est assez frénétique et c’est souvent la nuit, donc le matin je réécoute pour voir si c’est potable ou si tout ça c’était dans ma tête. C’est du 50/50, ce qui fait que j’ai environ 200 maquettes dans mon ordinateur.
Comment est-ce que ton projet a évolué au fil des années ?
Je crois qu’au début, je m’excusais beaucoup d’être là et globalement d’exister. Puis j’ai dû monter sur scène seule, j’ai écrit un album, bossé avec des gens vraiment chouettes. Du coup, j’ai commencé à accepter que je faisais de la musique, c’est ça qui a le plus changé.

Quelles seraient les meilleures conditions pour écouter ta musique ?
Si t’es en pleine rupture, ça marche pas mal je crois. Si t’es en plein crush aussi ceci dit. Grosso modo, si t’as des sentiments forts. Après si tu veux l’écouter en mode drama, sur une plage au coucher du soleil, ça marche aussi. J’adore le drama.