Warm Up : Pépite ou la pop qui “soulage les cœurs”

Warm Up : Pépite ou la pop qui “soulage les cœurs”

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Pépite au bord de la Pépitemobile (© PE Testard)

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Par Arthur Cios

Publié le

Dans WARM UP, on réalise un focus sur des artistes dont vous allez (sûrement) entendre parler dans les mois à venir. Alors que son premier EP vient de sortir, retour sur le duo Pépite.

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Il y a quelques jours, nous vous parlions d’un clip totalement halluciné et hallucinant de Pépite, qui voit s’enchaîner plus de 2 500 peintures. Le morceau qu’il habille, “Hiéroglyphes”, est une ode à la pop des eighties, non sans rappeler Christophe ou Flavien Berger.

Leur premier EP, Les Bateaux, vient de sortir chez Microqlima, la maison d’Isaac Delusion entre autres. L’occasion pour nous d’essayer de sonder ce beau duo tout frais (le groupe est né en 2015 !) constitué de Thomas et Edy — qui a répondu à nos questions au nom du groupe.

Qui êtes-vous ?

Bonjour nous sommes Pépite. Pour vous servir.

D’où est-ce que vous venez ? 

Nous venons du grand Sud de Paris.

Qu’est-ce que vous faites dans la vie — études / travail ? 

On travaille à temps plein pour la vertueuse entreprise Pépite, siège social 92, dans les laboratoires de laquelle on passe la majeure partie de nos journées à composer et expérimenter. Mais, par le passé, il nous est aussi arrivé de vendre du vin et des burgers.

Quand est-ce que vous avez commencé la musique ? Avec quel instrument ? 

J’ai commencé la guitare à 12 ans au bord de l’océan Atlantique. Thomas a commencé par la basse à 13 ans. Après, ça a été avec d’autres personnes, d’autres instruments, jusqu’à en venir à aujourd’hui.

Est-ce que vous avez eu différents projets avant Pépite (qui est assez récent) ?

Thomas était dans un groupe de rock qui s’appelait “Les Rolls”, j’étais très fan d’eux. C’était assez agressif ! J’ai eu un groupe de rock avec mes meilleurs amis, très jeune, pour ensuite faire de la musique plus électronique dans un projet nommé “Sauvage”. J’ai la vague impression qu’on essaye un peu de synthétiser tout ça aujourd’hui.

Comment avez-vous atterri chez Microqlima ?

C’était pendant notre premier concert, en novembre dernier… Un vent chaud a soufflé d’un coup sur la scène et on a compris après coup que c’était les bonnes ondes de la team Microqlima. Depuis ils nous ont soutenus dans la réalisation du projet et nous ont fait rencontrer de belles personnes.

Quelles sont vos inspirations/influences musicales ? 

Pour cet EP, en termes de production on a pas mal pensé au son de Beach House, Tame Impala. Ce sont des ambiances qui nous fascinent. J’adore les textures de guitares de Connan Mockasin aussi. Et Thomas surtout m’a fait découvrir beaucoup de musique jamaïcaine. Ça nous inspire de plus en plus, pour nos expériences….

Comment est-ce que vous composez ? Décrivez-nous ce processus. 

On se voit le matin avec Thomas, on écoute des maquettes enregistrées chacun de notre côté et on essaye de faire quelques liens entre les idées. On note ce qui nous frappe, des paroles, des textures, des couleurs, des trucs… Le reste de la journée et de la nuit, on essaye de creuser encore chacun de notre côté, passer la boue au tamis jusqu’à tomber sur une belle pépite.

Quelles seraient les meilleures conditions pour écouter votre musique ? 

Au bord des fleuves.

Comment définiriez-vous votre projet ?

Musique pop pour soulager les cœurs.