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Taylor Swift est sur le point de déposer la marque “1989”

Taylor Swift est sur le point de déposer la marque “1989”

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Par Théo Chapuis

Publié le

En déposant la marque “1989”, Taylor Swift veut s’assurer l’exclusivité de l’emploi commercial du nom de son dernier album… et accessoirement de l’année de la chute du mur de Berlin.

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Il y a des marques déposées plus contraignantes que d’autres. Récemment, le groupe de presse Le Parisien / Aujourd’hui en France voyait rouge lorsqu’une blogueuse utilisait le nom “The Parisienne”. Ce titre a beau être issu du gentilé qualifiant les habitantes de la capitale, il est bien trop proche de celui du supplément féminin du quotidien, La Parisienne.

Or si on peut aussi aisément réclamer pour sien un tel mot, pourquoi s’étonner que Taylor Swift tente de déposer “1989” ? Pour rappel, l’année de la chute du mur de Berlin coïncide avec celle de la naissance de cette native de Pennsylvanie… mais est également le titre de son dernier disque sorti en 2014, vendu à 1,29 million de copies cette année-là.

La jeune femme prend cette année la deuxième place au podium des entrepreneuses chanteuses les plus lucratives au monde – juste derrière Katy Perry, qui se déclare fière de sa “position de boss”. Eh oui les enfants, il faut vous y faire : dans show business, il y a surtout business.

En tout, Taylor Swift a déposé des demandes pour s’approprier une vingtaine de marques, dont “Swiftmas”, le titre “Blank Space” et une phrase qui en est issue, “and I’ll write your name” (“et j’écrirai ton nom”). Elle dépose également “A Girl Named Girl”, qui serait selon Mashable le titre d’un livre qu’elle a écrit quand elle avait… 14 ans. Et après vérification, oui, ça existe.

La jeune chanteuse déposait déjà un copyright sur la phrase “this sick beat” (“ce rythme de dingue”, en gros) en février dernier, une phrase issue de son single “Shake It Off” mais qu’elle est loin d’avoir inventée, ainsi que sur d’autres formules tirées du disque 1989. D’après Billboard, s’il s’agit au minimum de se défendre contre la vente de merchandising non-officiel aux couleurs de l’univers de la blonde, la stratégie est sans doute carrément à l’attaque : Taylor Swift veut pouvoir exploiter le juteux filon jusqu’à la dernière goutte.

Ainsi, pour un artiste, déposer une marque au nom d’une des expressions récurrentes de son univers lui permet non seulement d’en jouir pleinement, mais d’empêcher d’autres de commercialiser quoi que ce soit à ce titre. Pas bête.

Une pratique courante

Par le passé, d’autres stars n’ont eu guère de scrupules à tenter de s’approprier des mots pour user de leur exclusivité, mais les demandes n’aboutissent pas toujours. Ainsi Britney Spears essayait de déposer le terme “Toxic”, du nom d’un de ses plus grands tubes, en 2005, mais la procédure a été rejetée.

En revanche, Madonna déposait avec succès son propre nom en 1988, ce qui a conduit à la fermeture ultérieure d’un site porno dont l’url était tout simplement “madonna.com”. Beyoncé, de son côté, apposait avec succès un copyright sur le nom de son alter ego “Sasha Fierce” en 2010. Que quelqu’un fasse vite signe à Booba pour qu’il dépose “Validée”.