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Stewart Lupton, le leader de l’influent groupe Jonathan Fire*Eater, est mort

Stewart Lupton, le leader de l’influent groupe Jonathan Fire*Eater, est mort

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Par Jérémie Léger

Publié le

Stewart Lupton, le chanteur de l’influent groupe de rock indé Jonathan Fire * Eater, vient de nous quitter.

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Le monde du rock pleure la disparition de l’une de ses figures : Stewart Lupton, leader du groupe Jonathan Fire * Eater, est décédé dimanche dernier à l’âge de 43 ans, dans des circonstances qui n’ont pas encore été révélées. Malgré la faible longévité de son groupe, fondé en 1993 et séparé en 1998, les amoureux de rock connaissent bien le chanteur.

En effet, Stewart Lupton, avec Jonathan Fire*Eater, a largement contribué à la renaissance du rock à New York à la fin des années 1990 et dans les années 2000. Des groupes comme The Strokes, Interpol ou encore Yeah Yeah Yeahs ne se cachent pas d’avoir été inspirés par la formation rock indie au début de leur carrière.

Une carrière courte mais déterminante pour le rock

Le groupe de Lupton sort son premier album en 1995, Jonathan Fire*Eater, qui le fait connaître, et un EP du même nom plus tard dans l’année, qui confirmera sa réputation. L’année d’après sort l’EP Tremble Under Boom Lights, qui connaîtra le succès : les médias et l’industrie de la musique commencent à s’intéresser aux musiciens.

Au début de l’année 1997, Jonathan Fire*Eater signe chez DreamWorks, le label de musique du businessman américain David Geffen, et sort l’album Wolf Songs for Lamb. Mais l’accueil réservé à l’opus est mitigé et des tensions entre Stewart Lupton et les autres membres du groupe commencent à se faire sentir.

“Certains groupes cultivent les tensions entre les membres, mais notre discorde a davantage sonné comme une sentence, confiait alors le chanteur au New York Post. Nous avons entretenu une relation à double tranchant pendant un moment puis nous nous sommes jetés.” En effet, en 1998, Jonathan Fire*Eater se sépare.

Tandis que les trois autres membres du groupe, Paul Maroon, Matt Barrick et Walter Martin, rebondissent et se reforment sous un nouveau nom, The Walkmen, Stewart Lupton déménage à Washington et intègre l’université George-Washington pour y étudier la poésie. En 2005, il forme le groupe de rock The Childballads, qui sort un EP en 2006, Cheekbone Hollows.

En 2009, il sort un EP intitulé A Little Give and Take en collaboration avec Carole Greenwood dans le cadre de leur projet les Beatin’s, mais la lumière des projecteurs n’est déjà plus braquée sur lui. Le New York Post n’hésite d’ailleurs pas à dire, au sujet du chanteur, que “les gens n’étaient pas tout à faire sûrs qu’il était encore vivant”.

C’est la cousine de l’artiste, Sarah Lupton, qui a confirmé la triste nouvelle de sa mort en postant sur Instagram une photo de Stewart Lupton accompagnée d’un texte émouvant :

“Merci beaucoup pour vos hommages envers ce bel artiste. J’aime entendre ce qu’il voulait dire aux autres. Stewart m’inspire sans cesse et me manque tellement. Mon cousin, l’inimitable Stewart Lupton. Une inspiration à travers les âges. À travers mes âges. […] Quand je ne savais pas où aller, tu as toujours été là pour me guider.

Tu m’as guidée de plusieurs façons différentes, même à distance, même en silence, même sans que tu ne le saches. […] Tu m’as inspirée fortement depuis que je suis enfant. […] Je te rends hommage parce que tu as donné bien plus à moi et à tant d’autres que tu as pu l’imaginer.”

Stewart Lupton repose désormais parmi les légendes.