S.Pri Noir prolonge l’été avec le sensuel “Baby Gyal”

S.Pri Noir prolonge l’été avec le sensuel “Baby Gyal”

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Par Sophie Laroche

Publié le

Quelques mois après la sortie de son dernier single “Highlander”, S.Pri Noir revient avec le sensuel “Baby Gyal”, nouveau morceau prometteur extrait de son premier album dont la sortie est prévue l’année prochaine.

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À Paris, l’été indien n’a définitivement pas lieu. Pour pallier le manque de mélanine, on peut toujours compter sur S.Pri Noir qui vient de sortir le clip de “Baby Gyal”, nouvel extrait ensoleillé de son futur projet. Calibré pour les clubs, le titre tranche avec les précédents morceaux du rappeur dont l’obscurité des productions a été balayée par des rythmes plus chaleureux signés Biggie Joe, beatmaker qui a collaboré sur plusieurs titres de son dernier EP Le monde ne suffit pas, en plus d’être l’auteur (avec Hugz Hefner et Reek Starcks) de l’instru brumeuse de “Highlander”.

Les références aux héros tourmentés auxquels le rappeur aime s’identifier (“Skywalker” ou “Highlander”) sont remplacées par la figure féminine de Baby Gyal (“gyal”, dans les Caraïbes désigne “la fille” ). S.Pri Noir s’essaye donc ici à un registre différent sans pour autant négliger l’écriture, décrivant, à l’aide d’un flow chanté, le personnage d’une femme complexe, à la fois forte et délicate, dans un clip réalisé par Laurent.

“Baby Gyal” est le quatrième extrait du premier album de S.Pri Noir. La seule information dont l’on dispose sur le disque pour l’instant est qu’il paraîtra en 2018, soit trois ans après Le monde ne suffit pas, le dernier EP du rappeur. Il faudra donc s’armer de patience avant de découvrir le projet de S.Pri Noir, qui a décidé de prendre son temps pour peaufiner son son et sa plume dans une industrie rap qui va à cent à l’heure. Récemment, S.Pri Noir nous avait d’ailleurs confié que, s’il appréciait ces nouvelles dynamiques de production, il souhaitait “faire un son qui dure”, quitte à y passer plus de temps. Il précisait notamment :

“Il y a des sons que j’écoutais dans les années 2000, je les réécoute aujourd’hui et ils n’ont pas pris une ride. Par exemple, les sons de Michael Jackson, les gens les écoutent encore et les kiffent autant. Pour moi, c’est par ces sons-là que t’arrives à attraper une vraie science.”

C’est donc avec impatience qu’on attend d’en apprendre plus sur celle du rappeur.