Pour vivre heureux, allons en concert et sortons danser

Pour vivre heureux, allons en concert et sortons danser

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Par Juliette Geenens

Publié le

Les gens qui ont tendance à fréquenter les salles de concerts plus régulièrement que les autres seraient plus heureux, d’après une étude australienne.

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Alors que la saison des festivals bat son plein, une étude venue d’Australie, publiée dans la revue Psychology of Music, affirme qu’assister à des concerts et danser jusqu’au bout de la nuit constituent la recette d’une vie joyeuse.

Pas besoin de la science pour savoir que les concerts et les soirées en club sont des moments agréables, en général. Mais les chercheurs de l’université australienne de Deakin, à l’initiative de cette enquête, peuvent le prouver. Se fondant sur la définition psychologique du bonheur (soit un sentiment positif, stable et cohérent), ils ont posé plusieurs questions à un panel de 1 000 personnes en Australie et se sont intéressés au bien-être personnel des individus, ainsi qu’à la place de la musique dans leur quotidien.

L’étude prouve donc que les sondés se disant plus satisfaits de leur vie étaient plus engagés dans leur passion pour la musique (fréquentation des salles de concerts et des clubs, pratique d’un instrument, écoute récurrente de musique…).

Danser le soir en boîte ou aller voir son groupe préféré jouer sur scène permet de vivre la musique en communion avec d’autres personnes. Il n’y a rien d’étonnant à ce que ce genre d’activités procurent un certain bien-être. Ce constat contredit pourtant une autre étude récente, qui assure que les passionnés de vinyles se sentiraient plus seuls que les autres, souligne le site Consequence of Sound, qui a relayé l’étude australienne, le mardi 16 août.

La musique adoucit les mœurs

Les vertus thérapeutiques et psychologiques de la musique ont beaucoup intéressé les chercheurs, ces dernières décennies. Certains ont réussi à prouver qu’elle était capable de réduire le stress et de favoriser des sensations positives comme celles de joie, de détente et d’émancipation. Au niveau des relations interpersonnelles également, il semble que les mélomanes aient des facilités à socialiser. Des chercheurs suédois auraient même établi une corrélation entre une baisse du taux de mortalité et la musique.

Aujourd’hui, dans les pays occidentaux, les études autour de la musicothérapie sont encore récentes, mais ce domaine tend à se démocratiser petit à petit. Le principe consiste à soigner des patients de certains troubles psychologiques comme l’anxiété, le stress ou encore la phobie sociale, qui peuvent mener à des problèmes de santé physique plus graves.