In any field, women must work TWICE as hard to even get HALF the respect her male counterparts get. When does this stop?
— NICKI MINAJ (@NICKIMINAJ) 25 octobre 2017
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The greats collaborated w/Drake, Kendrick & Jcole b/c they’re dope MC’s. They collab’d w/nicki cuz someone pulled a gun to their heads...
— NICKI MINAJ (@NICKIMINAJ) 25 octobre 2017
Putting ppl in the same sentence as me after my 10 years of consistent winning. What are you teaching THEM? They’d never do this to a man.
— NICKI MINAJ (@NICKIMINAJ) 25 octobre 2017
Kendrick’s tweet from 7 years ago. This is so telling. And scary. I’d have to wear some baggy pants n timbs for men to openly give props. https://t.co/r6fEjSJZPl
— NICKI MINAJ (@NICKIMINAJ) 25 octobre 2017
Just realized. Moe niggaz hate nicki minaj than woman do. #yallniggazisreallypausewhenithinkaboutit
— Kendrick Lamar (@kendricklamar) 27 octobre 2010
Avant elle, et bien qu’il ne s’agisse pas d’une rappeuse, la chanteuse R’n’B SZA, signée sur le label Top Dawg Entertainment, soit celui de Kendrick Lamar et Schoolboy Q, s’était aussi exprimée sur le sujet.
Alors que son premier album solo devait sortir en 2016, elle jugeait que la sortie avait été repoussée au profit des parutions des projets des artistes masculins du label – notamment ceux de Schoolboy Q, d’Ab-Soul et d’Isaiah Rashad.
Sur Twitter, elle déclarait : “Finalement, j’arrête, @Iamstillpunch peut sortir mon album si jamais il en a envie.” Du côté des hommes, le rappeur Rick Ross avait quant à lui expliqué en interview qu’il ne signait aucune femme, car il avait peur de ne pas pouvoir conserver de liens purement professionnels avec ces dernières.
En France, le bilan n’est pas plus brillant. Même si certaines rappeuses ont gagné le respect des amateurs de rap comme Keny Arkana, Casey ou plus récemment Sianna, Diam’s reste la seule femme du rap game français à avoir rencontré un véritable succès populaire.
Un problème mis notamment en lumière par le site Greenroom qui a révélé les témoignages de rappeuses que l’industrie ignore souvent. Ces dernières expliquent alors à quel point la construction d’une carrière dans le rap constitue pour une femme un véritable parcours d’obstacles et nécessite une détermination sans faille, qui bien souvent ne suffit pas.