Bataclan : sur Twitter, la réponse claire et concise de Médine à la polémique

Bataclan : sur Twitter, la réponse claire et concise de Médine à la polémique

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Facebook / Médine

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Par Jérémie Léger

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Dans un tweet publié ce lundi 11 juin, le rappeur réagit à la polémique.

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“Avant tout, afin de lever toutes ambiguïtés, je renouvelle mes condamnations passées à l’égard des abjects attentats du 13 novembre 2015 et de toutes les attaques terroristes, et assure avec la plus grande sincérité l’ensemble des familles des victimes de mon profond soutien.

Voilà 15 ans que je combats toutes formes de radicalisme dans mes albums. Un engagement qui me vaut les foudres de l’extrême droite et de ses sympathisants, qui n’hésitent pas à détourner le sens de mes chansons ; ceux-là même aujourd’hui qui tentent d’instrumentaliser la douleur des victimes et de leur famille.

Désormais notre question est la suivante : ‘Allons-nous laisser l’extrême droite dicter la programmation de nos salles de concerts voire plus généralement limiter notre liberté d’expression ?'”

D’abord silencieux au sujet de la polémique qui a suivi l’annonce de ses concerts au Bataclan, Médine a finalement pris la parole ce lundi 11 juin sur les réseaux sociaux, via Facebook et Twitter. Il a d’abord rappelé sa solidarité avec les victimes et leur famille en lien en évoquant notamment “les abjects attentats du 13 novembre 2015”, avant de monter au créneau contre ceux qui ont “instrumentalisé” cette affaire.

Des concerts au Bataclan qui ont créé la polémique

Depuis plusieurs années, Médine, rappeur originaire du Havre, ne rêvait que d’une chose : jouer au Bataclan. Dans un clip et un morceau intitulés du même nom et publiés à la mi-mars, il rendait hommage à cette salle mythique pour annoncer deux dates en son sein, les 19 et 20 octobre. Jusqu’à ce qu’une polémique n’émerge.

À lire -> Médine : la polémique fait rage autour de ses concerts au Bataclan

Durant le week-end des 9 et 10 juin, des élus de droite et d’extrême droite (et quelques associations de victimes des attentats du 13 novembre) se sont insurgés contre sa venue au Bataclan. En cause, son morceau “Don’t Laïk”. Dans ce titre sorti en janvier 2015 et issu de l’album Démineur, le rappeur s’en prenait à la laïcité.

Voici les passages notamment dénoncés :

“Crucifions les laïcards comme à Golgotha.”

“Si j’applique la Charia les voleurs pourront plus faire de main courante.”

“Marianne est une Femen tatouée ‘Fuck God’ sur les mamelles.”

“J’mets des fatwas sur la tête des cons…”

Pour rappel, le dernier album de Médine, sur lequel figure le single “Bataclan”, s’appelle Storyteller et est sorti il y a quelques mois.