En photos et interview, Lujipeka revient sur sa grande année 2021… conclue en beauté

En photos et interview, Lujipeka revient sur sa grande année 2021… conclue en beauté

photo de profil

Par Samuel Delwasse

Publié le

Un album, une tournée, une reconnaissance en solo… le rappeur a vécu une année sensationnelle, qu’il nous raconte.

L’année 2021 est sans doute la période la plus importante de la carrière de Lujipeka depuis l’arrêt du groupe Columbine. Une tournée et son album Montagnes russes lui ont permis d’obtenir une certaine reconnaissance en tant qu’artiste solo. En interview et en photos tirées de jetables qu’il a embarqués aux Trans Musicales de Rennes, retour sur son année forte d’enseignements et de sensations.

À voir aussi sur Konbini

Une carrière solo se dessine

Après un premier EP, L.U.J.I, sorti en 2020, c’était le bon moment de sortir un album pour Lujipeka. Les retours sur ce projet sont positifs, et l’artiste est ravi. “Je suis super satisfait. De nouvelles personnes commencent à me suivre, ceux qui me suivaient déjà ont adoré l’album. J’ai hâte de jouer tous ces morceaux sur la tournée qui arrive en janvier.”

Le succès de ce projet a permis à Lujipeka d’obtenir une certaine reconnaissance en solo. Il est présent dans les médias, sa musique est jouée en télévision, il est présélectionné dans les révélations de l’année des Victoires de la musique… Tous ces éléments portent à croire que sa jeune carrière prend le bon chemin.

“C’est motivant. Ça me fait plaisir qu’il y ait du monde au bout du fil, même en solo. Après l’aventure que j’ai vécue avec Columbine, je ne savais pas trop où aller m’amener ce passage en solo. Mais dès les concerts sauvages, j’ai ressenti qu’il y avait du monde derrière moi”, explique-t-il, avant de raconter comment il a vécu ce passage en solo :

“J’ai pris le temps de comprendre ce qu’avait représenté Columbine pour les auditeurs, et comment évoluer ensuite en solo. Certains ont lâché l’aventure parce que ce n’est pas la même énergie que le groupe, et je comprends. Mais aujourd’hui, je découvre aussi énormément de nouveaux visages, qui eux n’ont jamais suivi Columbine. Ma fanbase commence à se dessiner.”

Une omniprésence sur scène

Entre septembre et décembre, Lujipeka a fait le tour de la France. Son présumé “summer tour” s’est prolongé au-delà de la rentrée, et l’artiste a tout de suite enchaîné avec une tournée. Toute cette expérience accumulée l’aide pour sa mise en scène : “Les Trans Musicales en décembre par exemple, ça m’a permis de créer un vrai show lié à l’album. On avait une semaine de résidence et une semaine de concert, donc on a vraiment pu travailler les lumières, les décors, et les effets qu’on voulait apporter. Faire défiler les morceaux sur scène sans artifices, ça ne nous intéresse pas.”

Mais cette volonté de créer un vrai show n’influence pas le travail réalisé en studio. “Quand je compose, je ne veux pas me mettre de barrières. Je fais le morceau comme je l’entends, et on le retravaille ensuite pour la scène”, raconte Lujipeka, avant d’ajouter : “Pendant les répétitions avec mon DJ et mon batteur, on change les tonalités, la vitesse du son… Mais ça dépend des morceaux. ‘Juno’ par exemple, c’est un morceau guitare/voix et j’adore le jouer de cette manière sur scène. C’est toujours un beau moment.”

Vivre au présent

La pandémie a marqué un coup d’arrêt pour de nombreux artistes. Lujipeka en fait partie, mais cette mise en retrait a eu beaucoup de bon. “Au départ, l’annulation des tournées et le report des projets, je voyais tout ça comme une perte de temps. Mais j’ai pu profiter de ce break à fond, et c’est peut-être l’année où j’ai le plus appris sur ma façon de faire de la musique. C’est ce temps qui m’a permis de créer ‘Putain d’époque’, un des morceaux qui m’a offert le plus de visibilité. Tout ce temps de réflexion a posé les bases de mon univers solo.”

Pas question de parler de la suite avec Lujipeka, ce qui compte aujourd’hui, c’est Montagnes russes : “Je suis attaché au format album. J’aimerais que ce projet vive longtemps. Les morceaux qui pourraient potentiellement se greffer à Montagnes russes ne seront pas là simplement pour booster les ventes. Le but, c’est d’enrichir le projet.”

Lujipeka a documenté, pour Konbini, ses Trans Musicales de Rennes 2021 :