Attention, millième degré requis.
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Avec le clip du morceau “Le son qui fait plaiz”, Lorenzo, membre du collectif rennais Columbine, défie toute bienséance esthétique. Un an après son “Freestyle du sale”, qui cumule plus de 32 millions de vues sur YouTube, le rappeur démontre qu’il manie toujours aussi bien l’art de l’absurde à travers ses punchlines sans filtre et un visuel criard qui, étrangement, séduit tout autant.
Dans un mélange détonnant et caricatural, entre réunion tuning, bob Pokémon et ciel violet de manga, le rappeur réussi l’exploit d’ériger le mauvais goût en art, mettant ses talents de réalisateur au service de ses propres clips. Car Lorenzo officie également derrière la caméra, sous le nom de Larry Garcia. Un dédoublement de la personnalité qui ne s’arrête d’ailleurs pas là : de son rap est né le personnage de l’Empereur du sale, hurluberlu en survêt’, un peu à la Salut c’est cool des quartiers, qui a donné son nom à son premier projet paru il y a un an.
En peu de temps, Lorenzo a donc su développer un style bien à lui en s’emparant comme personne de la vidéo et de YouTube, postant des courts-métrages et mini-vidéos hallucinées qui donnent à son rap une envergure inédite.
Lorenzo est actuellement en tournée. Il se produira notamment au Printemps de Bourges et à la Maroquinerie, à Paris, le 26 juin.
