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Les 10 plus belles scènes de clubbing qui donnent (beaucoup) trop envie d’y retourner

Les 10 plus belles scènes de clubbing qui donnent (beaucoup) trop envie d’y retourner

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© Universal Pictures

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Par Lisa Drian

Publié le

De John Travolta avec Saturday Night Fever à 120 battements par minute, vous allez avoir envie de taper du pied.

Vous avez les jambes qui vous démangent rien qu’en pensant au dancefloor ? À la prochaine soirée où vous allez rentrer à 7h du mat ? Il faudra attendre au moins septembre avant de retrouver vos clubs et boîtes de nuit préférés. Alors en attendant, on vous a concocté une petite liste non exhaustive des dix plus belles scènes de clubbing, pour vous faire patienter. C’est cadeau.  

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#1 Saturday Night Fever, John Badham, 1977

On commence par du grand classique. En somme, du lourd. Avis aux amateurs de disco, des Bee Gees et de John Travolta, vous allez sûrement commencer à vous déhancher sans même vous en rendre compte. Et si c’est l’une des BO les plus vendues au monde, ce n’est pas pour rien. C’est d’ailleurs en partie grâce à ce film que le disco a commencé à devenir populaire. Cette boîte de nuit, “Odyssée 2001”, est le repaire de John Travolta et de sa bande. Anthony Manero (John Travolta) est un émigré italien qui essaye de gagner sa croûte. C’est dans ce monde de boules à facettes qu’il s’évade et devient Tony, le roi du dancefloor, ultra-populaire. Et ça donne ça. 

#2 Berlin Calling, Hannes Stöhr, 2008 

Passons cette fois au point de vue du DJ. Ici, Paul Kalkbrenner, alias Paul K pour les fans, ou plutôt ici Ickarus, a été interné une bonne partie du film pour abus de substances, disons, peu recommandables. Paul K compose la BO avec Sascha Funke et son frère Fritz. (Oui, oui c’est bien le frangin qui chante sur le fameux morceau “Sky and Sand“). L’album “Berlin Calling” devient disque d’or et est vendu à près de 300 000 exemplaires. Ickarus présente son dernier album dans cette scène finale. Et c’est la délivrance. Un peu comme nous quand on pourra enfin retourner danser. 

#3 Trainspotting, Danny Boyle, 1996

Autre classique. Trainspotting, c’est l’histoire d’une descente aux enfers où Mark Renton (Ewan Mc Gregor) va essayer de se ressaisir. Ce jeune toxico d’Edimbourg fait plusieurs tentatives de sevrage. Et c’est lors d’une de ses reprises en mains qu’il rencontre Diane pour la première fois. Uppercut en pleine face. C’est le coup de foudre. Et dans un pessimisme ambiant, la jeune ado devient une raison pour s’accrocher. Mais la parenthèse sera de courte durée. 

#4 Las Vegas parano, Terry Gilliam, 1998

Raoul Juke (Johnny Depp) est journaliste et file vers Las Vegas aux côtés de son avocat, le Dr Gonzo. Une sorte de voyage initiatique où ils explorent différemment d’autres horizons, à l’aide de drogues diverses. Un de ses nombreux trips le conduit en boîte de nuit, comme ici. Raoul Juke doit couvrir les 400 miles de Las Vegas, une importante course de motos. Mais le journaliste va mettre longtemps avant de boucler son article, vraiment très longtemps. 

#5 Mektoub my Love, Abdellatif Kechiche, 2016

C’est l’été. C’est l’insouciance, la fête et la drague H24. Une bande d’amis à Sète, qui se cherche, qui ose ou n’ose pas, qui profite. Après Mektoub my Love : Canto Uno, un deuxième volet, Intermezzo, qui a fait scandale à Cannes en mai dernier, se déroule presque entièrement dans une boîte de nuit. Un huis-clos aux allures de vacances, avec un nouveau montage post-cannois plus court (de 2h30 à 3h). Le film aura essuyé de nombreuses critiques. Pas sûr donc d’aller voir le deuxième opus au cinéma. En attendant, voici une scène en boîte de nuit du premier volet qui peut donner un aperçu du second.

#6 120 battements par minute, Robin Campillo, 2017

Paris, dans les années 1990 et l’ascension d’une association, Act Up-Paris, qui lutte pour la généralisation de traitements efficaces contre le Sida. Et à l’époque, la maladie fait des ravages, dans une quasi totale indifférence. On retrouve les militants aussi bien dans leurs actions quotidiennes qu’au cœur de la nuit, à profiter de la vie. Et ça donne envie.

#7 Polisse, Maïwenn, 2011

Rien que pour voir Joey Starr se trémousser sur la piste et faire son show ça vaut le détour. Encore plus sur du Keedz, avec “Stand the Word”. Mais dans ce film, rien à voir avec l’univers de la nuit. On suit le quotidien de la brigade de protection des mineurs (BPM) qui est confrontée à la réalité des sévices sur mineurs, dure à affronter. Répugnante. Mineurs victimes de viols, maltraités, sans domicile, à la dérive… Difficile de garder la tête froide dans sa vie privée. Alors, il faut parfois savoir décompresser. Et Joey Starr le fait en musique. 

#8 Studio 54, Mark Christopher, 1998

Un ancien studio de télévision laissé à l’abandon, fin des années 1970, à Manhattan qui va devenir un des plus grands night-clubs de l’époque. C’est Steve Rubell, un entrepreneur originaire de Brooklyn, qui transforme l’endroit et le dirige. Le film est le symbole d’une époque maintenant révolue et retrace l’histoire d’un lieu mythique. C’est l’occasion de s’y replonger avec un petit concert en live. 

#9 Silencio, Mulholland Drive, David Lynch, 2001

En attendant la réouverture du Silencio, rue Montmartre à Paris, il va falloir patienter avec Mulholland Drive. Le célèbre club imaginé par David Lynch dans Mulholland Drive, est directement inspiré du film. Le Silencio est devenu un lieu emblématique de la nuit parisienne. Mais l’endroit a longtemps été mystérieux, à l’image du réalisateur. Le club très privé a ouvert ses portes en 2011, mais attention, tout le monde ne peut pas y rentrer. Alors autant le découvrir en images, en version cabaret. 

#10 Scarface, Brian De Palma, 1983

Et on finit comme on a commencé, avec du grand classique. Autre ambiance, autre époque mais avec une scène intemporelle qu’on a tous·tes vécu·e·s : la drague lourdingue en soirée. Scarface retrace l’ascension de Tony Montana (Al Pacino), un petit malfrat cubain qui devient un gangster redouté. Mais pas de Michelle Pfeiffer apparemment.