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Hourra : les disquaires sont enfin considérés comme essentiels

Hourra : les disquaires sont enfin considérés comme essentiels

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©Getty Burak Cingi / Contributeur

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Par Joséphine de Rubercy

Publié le

Les disquaires et les librairies font partie des commerces dits "essentiels" et pourront rester ouverts en cas de confinement.

Enfin une bonne nouvelle pour le monde de la culture. Les disquaires et les librairies sont désormais dans la liste des commerces jugés essentiels dans le cadre des restrictions sanitaires prises en cas de confinement. Concrètement, si un confinement total ou partiel est annoncé, les disquaires et librairies présents sur le territoire concerné pourront désormais rester ouverts à l’instar des supermarchés, pharmacies, boulangeries, tabacs… Durant les confinements précédents, ces commerces étaient restés fermés.
Cette décision a été prise par décret publié au Journal officiel ce vendredi 26 février et est valable dès ce week-end. Les librairies et disquaires, si un nouveau confinement devait avoir lieu, pourront donc ouvrir les samedis et dimanches entre 6 heures et 18 heures. Les villes de Nice et Dunkerque ont été les premières concernées ces deux derniers jours alors qu’elles sont nouvellement confinées chaque week-end. En plus des librairies et des disquaires, les magasins de cassettes VHS et de DVD pourront eux aussi ouvrir leurs portes.
C’est une grande victoire pour les disquaires et les librairies qui ont souffert de la concurrence des plateformes telles qu’Amazon pendant le premier confinement notamment. Affectés également par le second confinement du mois de novembre, ces commerces devaient encore une fois rester fermés, une nouvelle qui avait déclenché la colère des éditeurs, des écrivains, mais aussi des lecteurs.
Comme marque de solidarité, les grandes surfaces avaient dû fermer temporairement leurs rayons de livres et autres produits culturels. Finalement, ces commerces avaient été autorisés à vendre seulement sous la forme du “click and collect” (“cliqué-emporté”), bien que ce fonctionnement n’ait pas compensé leur manque à gagner.
La ministre de la Culture Roselyne Bachelot s’est félicitée de cette décision du gouvernement auprès de l’AFP :

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“Les librairies sont des commerces essentiels. Cela n’a jamais fait aucun doute. Lors du deuxième confinement, la possibilité du cliqué-emporté et la gratuité des frais d’expédition des livres offerte aux libraires ont permis de maintenir leur activité.”

Ce décret survient alors que 20 départements français sont placés sous surveillance et flirtent dangereusement avec un nouveau confinement le week-end.