Pour le magazine i-D, Franck Ocean signe un essai aussi personnel que poétique

Pour le magazine i-D, Franck Ocean signe un essai aussi personnel que poétique

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May 4, 2013: Jazz and Heritage Festival.
Photo: Tyler Kaufman

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Par Naomi Clément

Publié le

“Vous pouvez répondre à de nombreuses questions avec le mot ‘oui’. Mais vous pourrez répondre à bien plus de questions avec ‘non’. Le ‘non’ est banal. Le ‘oui’ est précieux.
À chaque fois que je me sens seul, je regarde une émission en direct à la télévision, et puisque tout paraît bien de l’autre côté de l’écran, alors tout est bien pour moi aussi.
Sur scène, une de mes oreillettes est reliée à mon micro, tandis que l’autre diffuse un podcast de Tim Ferriss. Je peux rester très longtemps sans dire un mot, mais j’élève ma voix lorsque les personnes qui m’appellent se trouvent dans des lieux bruyants.
Je n’ai jamais donné de surnoms à mes fans, parce que les surnoms auxquels je pense sont trop embarrassants. Je suis connu du monde entier. J’ai connu la paix lorsque j’avais une vingtaine d’années. Jointes en prière, les mains du grand Pharrell n’étaient pas mutuellement exclusives.
Si tu veux que tes 30 ans aient l’air séduisants, tu n’as qu’à y ajouter l’expression ‘maturité sexuelle’. Re : ces photos… comme Karl Lagerfeld dirait, elles ‘me sont apparues dans un rêve’. L’été 2017. On s’est vraiment laissé aller. Il y avait des bonbons au goût banane-fruits rouges au fond de la coupe.
Je ne saurai jamais pourquoi les gens campent dans la rue pour goûter à la sauce Szechuan de McDonald’s. Mais je suis bien pour. C’est un monde de rêve. Si vous avez aimé 2017, alors vous adorerez 2018.”

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L’essai et la série photo de Frank Ocean sont à découvrir sur le site d’i-D Magazine.

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