Exclu : “Septembre” et son clip, deux grandes claques signées Zed Yun Pavarotti

Exclu : “Septembre” et son clip, deux grandes claques signées Zed Yun Pavarotti

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Par Rachid Majdoub

Publié le

Voici le premier extrait du premier album de Zed Yun Pavarotti.

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La scène nous tient en haleine jusqu’à la dernière taffe. Le morceau qu’elle habille nous caresse les tympans jusqu’au dernier souffle.

Ne cherchez pas de lien entre “Septembre” et son court-métrage en noir et blanc, il n’y en a pas. Et c’est cet exercice qui fait la force artistique de Zed Yun Pavarotti : construire un parallèle entre ce qu’on écoute et ce que l’on voit, sans que les deux axes ne se croisent, comme dans les clips de “L’Huissier” et “Le Matin“, jusqu’ici deux jolis essais de l’ovni débarqué d’une planète rouge nommée Saint-Étienne. C’était sur Grand Zéro, le quatrième projet du jeune torturé né un mois de mars 1997.

Aujourd’hui dans “Septembre”, premier extrait de French Cash, son premier album à venir, ZYP lie la violence d’un clip cinématographique réalisé par lui-même et Zone Prod, au doux-amer des paroles qu’il chante sur une prod’ de Osha.

Ou inversement, la chaude mélodie apaise de sa mélancolie la tension d’une scène sanglante. On sent alors le sang chaud jaillir d’une haine contenue dans les propos et extériorisée à l’image. Avec un jeune artiste plus que prometteur, voué à une belle carrière dans la musique comme, peut-être, sur grand écran. Car en essayant de plonger dans la tête de Zed Yun Pavarotti, on découvre le monde d’un grand enfant, situé quelque part entre la réalité et la fiction, entre le béton et les étoiles.

Zed Yun Pavarotti :

“‘Septembre’ retrace l’avancée d’un être humain, d’un enfant-adulte, d’un adulte-enfant. C’est une succession d’images liées à l’enfance, un discours confus qui, par sa confusion, tend à montrer la violence qui tombe gratuitement sur un enfant lorsqu’il doit se tuer intérieurement, renoncer à son innocence.”