Entrez dans l’univers déjanté de Brockhampton, le boys band le plus hype du hip-hop US

Entrez dans l’univers déjanté de Brockhampton, le boys band le plus hype du hip-hop US

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Par Jérémie Léger

Publié le

Brockhampton, le boys band le plus tendance des États-Unis, sort ce 15 décembre le troisième opus de sa trilogie d’albums Saturation. À découvrir absolument.

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Qui a dit que les boys band étaient passés de mode ? Les gars de Brockhampton – menés par les chanteurs Kevin Abstract et Ameer Vann – sortent ce 15 décembre leur troisième album en six mois : Saturation III. C’est l’ultime volet de la riche et excentrique trilogie Saturation.

Ils sont rappeurs, producteurs, managers, directeurs artistiques et même photographes. Pour marquer leur différence, ils préfèrent être considérés comme un boys band plutôt qu’un collectif, comme ils le rappellent sur Twitter.

Porté par le single “Gold”, Saturation a fait découvrir au public, en juin dernier, l’univers musical éclectique, loufoque et décalé d’une bande de potes rappelant le Odd Future des premières années. Deux mois plus tard sortait le deuxième volet de la saga Saturation, un disque tout aussi bon. Il est désormais temps de lever le voile sur le troisième opus :

Une esthétique visuelle sans faille

Outre l’osmose entre les membres du crew, une autre des nombreuses forces du boys band est l’attention toute particulière qu’il porte à ses clips. Avec leur direction artistique léchée et parfaitement cadrée, les visuels de Brockhampton ont joué un rôle clef dans le succès grandissant de son hip-hop alternatif.

Si pour Saturation II ils ont partagé une vidéo par semaine jusqu’au jour de la sortie, Kevin Abstract et ses compères ont opté cette fois pour une communication plus sobre. En effet, seuls deux extraits issus de Saturation III ont été clipés à ce jour.

Dans celui haut en couleur de “Boogie”, dévoilé il y a moins d’une semaine, les gars de Brockhampton enchaînent des actions hors normes et toutes plus illicites les unes que les autres, comme si ces éternels jeunes adultes refusaient purement et simplement de grandir. Ça tombe bien car ce syndrome de Peter Pan transpire tout au long des 15 titres de ce troisième épisode.