En Écosse, un club utilise la chaleur des danseurs pour s’alimenter en énergie

En Écosse, un club utilise la chaleur des danseurs pour s’alimenter en énergie

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Par Samuel Delwasse

Publié le

Environ 70 tonnes de CO2 pourraient être économisées chaque année selon les experts.

Adapter son mode de vie pour incarner le changement nécessaire au vu de la situation environnementale : c’est le choix qu’a fait cette boîte de nuit de Glasgow nommée SWG3. Rapportée par le média Trax, cette nouvelle pourrait bien, en cas de réussite, être le début de la transition de nombreux clubs à travers la planète vers les énergies renouvelables.

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En utilisant la chaleur dégagée par les clients sur la piste de danse pour la réutiliser en énergie, cette méthode vise à réduire les émissions de carbone en ne s’alimentant en presque aucune électricité ni gaz. Intitulé BODYHEAT, ce processus sera pour la première fois testé le 7 novembre par cette boîte de nuit écossaise.

“Notre contribution innovante à un problème mondial”

Sur le site du club, les dirigeants ont posté un communiqué expliquant l’idée, le processus ainsi que les conséquences d’une telle décision. Selon les projections, en se basant sur les taux de fréquentation pré-Covid, de telles mesures pourraient permettre d’économiser plus de 70 tonnes de CO2 par année.

“BODYHEAT est notre contribution innovante à un problème mondial et nous aidera à réduire considérablement notre consommation d’énergie, ce qui nous rapprochera de notre objectif de devenir un lieu neutre en carbone dans un avenir pas si lointain.”

Concrètement, au milieu de la foule, un corps humain dégage en moyenne 100 watts de chaleur. Actuellement rejetée dans l’atmosphère sous forme de déchets, cette chaleur sera cette fois-ci conservée, via des forages de 150 mètres de profondeur qui permettent de stocker celle-ci. Elle sera ensuite réutilisée dès lors qu’il sera nécessaire de réchauffer ou refroidir le bâtiment.

Un nouveau système qui permet de réduire drastiquement l’utilisation d’énergies fossiles qui contribuent à la propagation de carbone dans l’atmosphère. Une initiative brillante dont se vante Andrew Fleming Brown, directeur général de SWG3, encourageant dans leur objectif de “devenir un lieu neutre en carbone dans un avenir pas si lointain”. Une aubaine dans laquelle, en cas de réussite, pourraient bien s’engouffrer de nombreuses autres scènes dans les prochains mois.