Avec le clip enflammé de “Touch You Where It Hurts”, Goldilox précise son R’n’B futuriste

Avec le clip enflammé de “Touch You Where It Hurts”, Goldilox précise son R’n’B futuriste

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Par Naomi Clément

Publié le

Originaire du Canada, cette prometteuse artiste nous plonge dans un univers sensuel et inquiétant, incarné par une musique qui rappelle à certains égards celle de Banks.

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Deux ans après la sortie de son premier EP, Skin, sur lequel on retrouvait notamment l’enivrant “100%”, Goldilox est de retour. La chanteuse, qui a récemment partagé les titres “Michael’s Song“, “Ketamine” et “Decision“, offre aujourd’hui le clip de son nouveau single, “Touch You Where It Hurts” : une vidéo léchée, réalisée par son comparse TheOnlyG, qui cristallise l’univers à la fois sensuel et inquiétant de l’artiste.

Avec lui, la Canadienne nous ouvre les portes d’un monde tout en contraste, coincé quelque part entre vulnérabilité et férocité, violence et irrépressible passion. Tourné sous le soleil d’Ibiza, ce clip nous plonge en effet au cœur de la relation entretenue par Goldilox et son amant, aussi enflammée que tumultueuse, sur laquelle elle finit par prendre l’ascendant. Un scénario qui, en filigrane, semble évoquer l’histoire personnelle de la jeune femme :

“L’industrie de la musique est régie par des règles très troubles, qui m’ont forcée à me protéger, expliquait-elle dans un communiqué. Il y a énormément d’hommes âgés et puissants, et autant de jeunes femmes qui souhaitent concrétiser leurs rêves, ce qui peut constituer un environnement dangereux.

À un moment, j’ai même commencé à m’habiller comme un garçon, car j’avais l’impression de ne jamais être respectée. Aujourd’hui, j’ai le courage d’envoyer les gens se faire foutre s’ils commencent à être louches.”

Confirmant que Goldilox est un personnage fort et indépendant, “Touch You Where It Hurts” dévoile surtout toute la richesse de sa palette musicale. Placé sous le signe d’un R’n’B futuriste, ce morceau emprunte également à la pop, via un refrain faussement naïf, ainsi qu’au hip-hop, avec des textes crus et cette voix masculine intervenant en fin de morceau. Une musique complexe, qui rappelle à certains égards celle de l’Américaine Banks ou de la Suédoise Elliphant, et dessine les contours d’une carrière prometteuse.

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