La weed a été légalisée à New York et ces cinq gros rappeurs s’en frottent les joints

La weed a été légalisée à New York et ces cinq gros rappeurs s’en frottent les joints

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(©Instagram/@methodmanofficial)

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Par Hong-Kyung Kang

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Ces cinq piliers du hip-hop de la Grosse Pomme sont également des stoners qui ont toujours affiché leur amour pour la weed.

Le mois dernier, l’État de New York a légalisé l’usage récréatif de la marijuana. Le gouverneur Andrew Cuomo a expliqué cette décision en déclarant que l’interdiction du cannabis a “longtemps ciblé de manière disproportionnée les communautés de couleur en leur infligeant de lourdes peines de prison”. Un changement historique, qui devrait notamment réjouir certains rappeurs de la Grosse Pomme qui ont toujours affiché leur amour du sandwich. En effet, depuis ses débuts à New York, le monde du hip-hop a été historiquement porté par des partisans de la légalisation du cannabis.

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Redman


Nom incontournable du rap new-yorkais, Redman est également connu pour son attrait pour la plante verte. Une passion qu’il exprime dans des morceaux tels que “Pick It Up”, “Smoke Buddah” ou le on ne peut plus explicite “How to Roll a Blunt”, dans lequel il explique en détail comment réaliser un giga sandwich. Redman a donc fait du thème de la weed une véritable marque de fabrique.

Method Man


La deuxième moitié du mythique duo Method Man and Redman, Mr Meth, n’est pas en reste lorsqu’il s’agit d’apprécier la bonne herbe. En effet, son nom même est tiré d’une variante de weed appelée Method. En juin dernier, Method Man a même lancé un business de cannabis, Tical, d’après le nom de son premier album, visant à encourager les entrepreneurs noirs. Le business Tical se concentre donc sur les petites plantations légales tenues par des Afro-Américains afin de lutter contre la ségrégation systémique : ces deniers ont en effet quatre fois plus de chance de se faire arrêter que les Blancs pour avoir consommé du cannabis.

Smoke DZA


Il porte son amour pour la weed jusque dans son nom. Smoke DZA s’est baptisé ainsi à partir d’un personnage du film Friday, Smokey, qui fume des joints à longueur de métrage. DZA a commencé à fumer à l’âge de 16 ans, et son penchant pour la weed est si célèbre qu’il s’est autoproclamé “stoner professionnel”. Il explique lui-même : “Je suis payé pour fumer de la weed à traver le monde, et amuser mes fans. […] Alors quand je dis que je suis fumeur professionnel, c’est parce qu’ils veulent me voir fumer de la weed, ce qui est putain d’amusant pour moi.”

Coke La Rock


Celui qui est considéré comme le premier véritable MC est également connu pour être un grand amateur de weed. Dans les années 1970, alors que le hip-hop connaît ses premiers balbutiements à New York, il intègre des influences du mouvement “hippie weed”, comme on peut le voir dans le film Cheech & Chong. La Rock lui-même avait pour habitude de vendre de la salade dans son quartier. De plus, le rappeur a également été intronisé au Counterculture Hall of Fame en 2010, lors de la 23e édition de la Cannabis Cup, un festival organisé annuellement par le magazine américain High Times qui élit les meilleures variétés de cannabis.

Busy Bee


Busy Bee, pionnier dans le monde du hip-hop, était lui aussi dealer à ses heures perdues, et a milité très tôt pour la légalisation de la marijuana. De plus, le rappeur a été juge lors de la 23e édition de la Cannabis Cup en 2010, année à laquelle Coke La Rock a été intronisé au Counterculture Hall of Fame, ce qui prouve son statut de figure incontournable parmi les stoners.