De Caen à Los Angeles, les premiers pas de Beach Youth au Sunset Sound studio

De Caen à Los Angeles, les premiers pas de Beach Youth au Sunset Sound studio

photo de profil

Par Naomi Clément

Publié le

Sur les traces des Beach Boys

La musique de Beach Youth sent bon le sable chaud, les soirées passées devant le coucher de soleil et les vagues arrondies. Pas étonnant donc, que ses membres aient choisi la cité des Anges et le Sunset Sound pour destination. Une évidence, à leurs yeux, comme l’explique Gauthier, qui assure le poste de batteur :

À voir aussi sur Konbini

Los Angeles correspond totalement à nos influences. Quand on fait de la musique, on pense à la plage, on pense au surf, on pense aux palmiers… et puis aux Beach Boys, aussi [qui étaient originaires de la Californie, ndlr].

“On s’est rencontré sur Petites Annonces”

Comme un passage de flambeau, c’est aujourd’hui à leur tour de marcher sur les traces de ces légendes. Malgré leur jeune âge, aucun d’entre eux ne se démontera durant les deux jours d’enregistrement qui leur ont été offerts par Converse Rubber Tracks, le programme musical de la firme à l’étoile, créé en 2011.
L’idée ? Mettre des studios d’enregistrement à la disposition d’artistes émergents, dont le studio Rubber Tracks à Brooklyn, pour les accompagner dans leurs premiers pas. Cette fois-ci, la marque a vu un peu plus gros puisqu’elle a permis à 84 groupes du monde entier d’enregistrer simultanément dans les studios les plus renommés de la planète. Jed Lewis, directeur marketing de la branche musicale de Converse présent ce jour-là, nous explique :

D’Abbey Road à Tuff Gong, du Sunset Sound au Hansa Tonstudio, chaque studio choisi dans le cadre de ce programme a joué un rôle dans l’histoire de la musique […] La plateforme Converse Rubber Tracks est conçue pour offrir aux artistes émergents l’opportunité d’enregistrer gratuitement, et dans des conditions uniques. Nous voulons leur donner la chance de leur vie, celle de suivre les traces des plus grands noms de la musique.

On a vu qu’on avait des influences communes du coup on s’est dit qu’on avait bien envie de commencer un truc. À Caen, il y a vraiment une scène pop qui est très active. On voit les autres qui réussissent, ça donne envie de s’y mettre aussi.

Aux côtés de Motorama

En attendant de pouvoir légalement entrer dans un bar, les garçons s’apprêtent à enchaîner les dates françaises, dès le début du mois d’octobre : Rennes, Rouen, Metz, sans oublier leur ville chérie, Caen, où ils joueront la première partie d’un de leurs groupes préférés : Motorama. “C’est vraiment un truc de dingue pour nous parce que c’est une de nos plus grosses influences, explique Simon. Se retrouver à ouvrir pour eux, dans notre ville, c’est vraiment le rêve.

En espérant que le rêve ne fait que commencer.

À lire : Converse offre des milliers de samples libres de droits