“C’est le meilleur jour de ma vie” : Britney Spears est libérée de la tutelle de son père !

“C’est le meilleur jour de ma vie” : Britney Spears est libérée de la tutelle de son père !

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Par Samuel Delwasse

Publié le

C’est officiel, la justice a rendu son verdict : la princesse de la pop se détache de la tutelle de son père et est enfin libre.

Après des mois de procédures et de rebondissements, le tribunal de Los Angeles a enfin décidé vendredi de rendre le contrôle de sa vie personnelle à la chanteuse Britney Spears, en mettant fin à la mesure de tutelle qui pesait sur elle depuis treize ans et que la star qualifiait d’“abusive”. La juge chargée de l’affaire, Brenda Penny, a maintenu la prise de décision du tribunal :

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“La tutelle sur la personne et les biens de Britney Spears cesse à compter d’aujourd’hui. Telle est la décision du tribunal.”

“Je crois que je vais pleurer pour le reste de la journée !!!! C’est le meilleur jour de ma vie… que le Seigneur soit loué”, a réagi la star sur son compte Instagram en remerciant ses fans de leur soutien.

Une reprise de contrôle de sa vie financière et personnelle

“Ce qui attend Britney, et c’est la première fois qu’on peut dire ça depuis une décennie, ne dépend que d’une seule personne : Britney”, s’est de son côté réjoui son avocat, Mathew Rosengart, à sa sortie du palais de justice. Devant le tribunal, l’avocat avait indiqué qu’un “filet de sécurité” allait être mis en place pour garantir les finances et le bien-être de Britney Spears. Le comptable choisi par la chanteuse pour remplacer son père en tant que tuteur financier continuera ainsi à superviser la gestion de ses biens, estimés à quelque 60 millions de dollars par les médias américains.

L’artiste de 39 ans avait déjà eu gain de cause devant le tribunal fin septembre, en obtenant la suspension de son père Jamie Spears du rôle de tuteur. Mais Britney demandait surtout le droit de reprendre le contrôle de sa vie personnelle et l’annulation de la mesure de tutelle mise en place en 2008 après des troubles psychologiques manifestés par la star.

Fin juin, Britney Spears avait frappé les esprits en disant au tribunal, via Internet, qu’elle était “traumatisée” et “déprimée” par cette tutelle. Elle avait notamment affirmé n’avoir pas pu se faire retirer son stérilet alors qu’elle souhaitait avoir d’autres enfants, et être obligée de prendre des médicaments qui la font se sentir “ivre”.

“Je veux juste retrouver ma vie, ça fait treize ans et ça suffit”

La star s’était aussi plainte de devoir travailler à un rythme soutenu malgré cette mesure de tutelle et de “payer pour tout le monde autour d’elle” sans pouvoir prendre ses propres décisions. Elle devait notamment prendre en charge les honoraires très élevés des avocats de son père qui s’opposaient à elle dans cette procédure.

En juillet, la juge Penny avait autorisé Britney Spears à choisir son propre avocat, ce qu’elle n’avait pas été en mesure de faire depuis 2008. C’est cet avocat, Mathew Rosengart, qui a obtenu la suspension de Jamie Spears, un “homme cruel, toxique et abusif” selon lui, et qui a bataillé pour faire annuler la tutelle de sa cliente.

Jamie Spears s’est défendu de tout abus ou malversation, mais Mathew Rosengart a demandé au tribunal d’ouvrir une enquête sur sa gestion des affaires de Britney. Une audience a été programmée en décembre pour examiner ce volet et des questions financières en suspens, notamment des frais d’avocats qui dépasseraient le million de dollars, selon le New York Times.

Quel avenir pour Britney Spears ?

Libérée d’une mesure de tutelle qu’elle avait qualifiée d’“abusive” et qui pesait sur elle depuis treize ans, Britney Spears peut enfin se tourner vers l’avenir. Sous la contrainte de sa tutelle exercée principalement par son père Jamie Spears, la superstar, qui aura 40 ans le 2 décembre, apparaissait peu en public et n’a pas donné d’interviews ni de concerts depuis des années.

Aujourd’hui, la plupart des informations dont dispose le public à propos de la pop star, révélée adolescente par plusieurs tubes planétaires dont “…Baby One More Time” en 1998, viennent de son compte Instagram. La chanteuse y poste régulièrement des vidéos de chorégraphies ou de longs messages poétiques dans lesquels elle évoque rêves et espoirs.

Une nouvelle étape dans la vie de Britney Spears qui, bien que libérée, aborde pour autant avec précaution ce nouveau statut :

“J’ai attendu si longtemps d’être libérée de la situation dans laquelle je me trouve, écrivait-elle. Maintenant que c’est arrivé, j’ai peur de faire quoi que ce soit car je crains de faire une erreur.”

Pour ses fans, et l’industrie musicale, la question brûlante est de savoir si (ou quand) elle se produira de nouveau sur scène ou sortira un nouvel album. Sous son régime de tutelle, elle en a produit quatre dont le dernier, Glory, en 2016. Elle a aussi donné près de 250 spectacles lors d’une très lucrative résidence à Las Vegas entre 2013 et 2017, qui a généré quelque 138 millions de dollars de billetterie, selon la presse spécialisée.

Mais elle a abruptement annulé en janvier 2019 un retour à Las Vegas, mettant sa carrière en pause. En juillet de cette année, elle a écrit sur Instagram : “Je ne suis pas près de jouer sur scène avec mon père qui gère ce que je porte, dis, fais ou pense !!!! Je préfère largement partager des vidéos depuis mon salon au lieu [de le faire] sur scène à Vegas.” Dans le même message, la chanteuse expliquait avoir été exclue de la conception de ses spectacles à Las Vegas et se sentir davantage marionnette qu’artiste.

Depuis la décision de justice vendredi de mettre fin à sa tutelle, la presse people bruisse de rumeurs concernant la suite de sa carrière. Le site Page Six cite notamment une source proche de la star selon qui cette dernière “veut refaire de la musique et se produire”, mais qui ajoute que ce n’est “pas actuellement sa priorité et ça ne l’est pas depuis un moment”.

“Je ne suis pas morte”, a répondu Britney Spears aux nombreuses propositions de films et séries sur sa vie qu’elle a dit recevoir, expliquant ne pas vouloir être incarnée à l’écran par quiconque d’autre qu’elle. Elle a aussi fait allusion, en octobre, à la possibilité d’un grand entretien-déballage : “Que Dieu ait pitié de l’âme [des membres] de ma famille si je donne un jour une interview.”

Konbini avec AFP