Après son dernier album, Everything Now, sorti en 2017, qui nous avait déçus, Arcade Fire se régénère enfin avec WE, son nouveau projet sorti ce vendredi. Entre ballades folks, mélodies rock et explosion pop, le groupe canadien retourne à ses fondamentaux. En plus de son retour sur la scène de Coachella et celle du Koko à Londres, Arcade Fire enchaîne les surprises. Un sixième album qui marque le come-back tant attendu des “sauveurs du rock”, et cela tout en simplicité.
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Enfermés pendant des mois dans un studio de la Nouvelle-Orléans pour travailler l’album, Win Butler et Régine Chassagne, têtes pensantes du groupe, ont balayé le passé. Coupé en deux parties, “I” dépeint l’isolement et “WE” célèbre l’unité. Avec ses dix chansons chapitrées, l’album fait singulièrement résonner les mélodies de Lennon, le glam rock de Bowie ou encore la délicatesse de Neil Young.
Au centre, le superbe “End of the Empire” marque pleinement la réussite d’Arcade Fire. Sous ces auspices littéraires, WE fait référence à Nous, la dystopie d’Evgueni Zamiatine signée en 1920, tout en réfléchissant sur le monde d’aujourd’hui. Si l’on a considéré que The Suburbs est le meilleur album du groupe, on peut avouer que ce dernier a changé la donne. Que ce soit les paroles, les messages ou les influences, le groupe a prouvé qu’ils sont toujours aussi doux et résonnent peut-être encore plus fort avec le temps.
