Greenpeace vs Fashion Industry : le combat continue

Greenpeace vs Fashion Industry : le combat continue

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Par Ombline

Publié le

Après le coup d’éclat de Greenpeace en mars dernier face à Zara, poussant la griffe espagnole à exclure les agents chimiques dangereux de sa chaîne de production, l’association verte n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Elle remet donc le couvert, et provoque en duel quinze maisons de haute couture françaises et italiennes.

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Un questionnaire vert pour les maisons de couture

Armani, Louis Vuitton, Christian Dior, Salvatore Ferragamo, Roberto Cavalli, Alberta Ferretti, Chanel, Dolce & Gabbana, Hermès, Prada, Trussardi, Gucci, Versace, Valentino et Ermenegildo Zegna. Greenpeace a jeté un gant à l’industrie du luxe en adressant en novembre dernier des kits invitant ces grandes griffes de couture à se connecter à un site web dédié, afin de savoir si oui ou non, ces dernières étaient respectueuses de la planète.

Nous leur avons fait parvenir des kits complets, les invitant à se connecter à un site web spécialement conçu pour l’occasion et contenant un questionnaire. Ce questionnaire, en 25 étapes, concerne trois segments importants de leurs chaînes d’approvisionnement: le cuir, le papier d’emballage et leur production textile.

L’ONG leur a également adressé un message sous forme de clip leur expliquant sa démarche : la forêt amazonienne détruite au nom du chic.
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Un bilan désastreux

Au final, seul Valentino s’en sort avec une pastille verte, pour le reste, les mauvais élèves sont légion, entre pastilles jaunes : “insuffisant”, rouges : “mauvais” pour Roberto Cavalli et noires : “zéro de conduite” pour six labels parmi lesquels Chanel, Hermès ou Prada.

Rendez-vous sur le site The fashion duel pour participer à la lutte verte.