Abercrombie & Fitch : une politique de recrutement discriminatoire ?

Abercrombie & Fitch : une politique de recrutement discriminatoire ?

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Par Ombline

Publié le

Abercrombie & Fitch recherche vendeurs-mannequins

Mike Jeffries assume totalement l’apparence physique élevée au rang de référentiel de sa marque Abercrombie & Fitch, au risque parfois, d’outrepasser le cadre de la légalité. La griffe s’est ainsi acquittée d’une somme s’élevant à 50 millions de dollars lors d’une class-action pour discrimination à l’embauche Outre-Atlantique en 2005, et a été condamnée en 2009 au motif de harcèlement moral et licenciement abusif au Royaume-Uni.
En France, il suffit de se rendre dans le flagship des Champs-Elysées ou au Centre Commercial So Ouest pour constater que les vendeurs ont tous une plastique irréprochable : ils déambulent torse-nu à l’entrée du store.
Aujourd’hui, Abercrombie & Fitch propose des offres d’emploi en qualité de “mannequin H/F” afin de “représenter la marque, assurer un service client et créer l’énergie dans le magasin.” Alors, mannequin ou vendeur ? Le fossé est de taille, celui de la discrimination à l’embauche, comme le souligne le Défenseur des droits :

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Si des exigences professionnelles peuvent légitimer la prise en compte de l’apparence physique dans le cadre du recrutement de mannequins, il en est autrement pour des postes de vendeurs.

Un pavé de plus dans la mare à l’eau déjà bien croupie d’Abercrombie.