(© Facebook/”Attack on Titan”)
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La défaite d’Eren
À la fin du chapitre 137, la coalition formée par le bataillon d’exploration et les guerriers de Mahr réussit à faire sauter la tête d’Eren, mettant ainsi fin au Grand Terrassement et signant, par la même occasion, la défaite d’Eren. Une conclusion que d’aucuns considéreraient comme étonnante, au vu du propos qu’a développé L’Attaque des Titans au fur et à mesure de ses pages. Une victoire remportée par des anciens ennemis qui se rassemblent autour d’une cause commune, et qui est permise par des sacrifices héroïques et la volonté collective de se rebeller contre l’ironie de l’Histoire.
Jusqu’à présent, L’Attaque des Titans était teinté d’un fatalisme amer : les protagonistes se dépêtraient au milieu d’enjeux les dépassant complètement, avant d’être inévitablement rattrapés par le cycle inéluctable de l’Histoire. Cette idée de cycle, centrale dans le manga, est évidemment incarnée par Eren, la victime de la guerre devenue bourreau sanguinaire. Eren a donc fait le choix de la radicalité : afin de briser le cercle vicieux de la fatalité, il décide d’éradiquer tous ses ennemis de la surface de ce monde, sans aucune forme de procès ni compromis.
Le Grand Terrassement
Eren aurait-il tout prévu depuis le départ ?
L’échec de la paix
“Si on tue tous nos ennemis… là-bas… Serons-nous enfin… libres ?” (© Facebook/”Attack on Titan”)
Une histoire qui ne peut pas bien se terminer
(© Facebook/”Attack on Titan”)