BAZAR BIZARRE : les Pez de Violaine

BAZAR BIZARRE : les Pez de Violaine

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Par Konbini

Publié le

BAZAR BIZARRE. Que ce soient des papillons, des casseroles ou des cheveux usagés, on ne parle jamais mieux des hurluberlus de ce monde qu’à travers leur collection. Aujourd’hui, Violaine Desgrandes-Bessaih, propriétaire d’une boutique fourre-tout dans laquelle elle expose sa collection de Pez. 

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J’en ai autour de 300, mais bon hein, j’ai rien à voir avec les dingos américains“. Violaine Desgranges-Bessaih n’est pas dingo. Non. Elle s’est simplement entichée des Pez, ces jouets/distributeurs de pastilles sucrées qui firent le bonheur de bien des enfances. Pourtant, ce n’est pas gamine qu’elle a commencé à collecter ces jouets, mais à 18 ans tout rond.

Gosse, je tannais ma mère à la sortie des caisses pour en acheter, mais l’histoire a commencé plus tard, se remémore la brunette potelée. Je trainais dans une brocante au fin fond de la Marne, et j’ai vu un premier lot de Pez. Depuis, je traine sur Ebay.

Dans sa boutique, la jeune femme a exposé ses jouets : Capitaine Crochet à 400 euros, des Donald Duck de 1927, des angelots, des animaux, pléthore de personnages Disney – certains encore sous plastique. Sur son mac, une page ouverte sur une Blanche-Neige qui s’achète 175 euros.

Les brocantes un Pez à la main

Initiée aux marchés d’antiquités par sa mère chineuse, Violaine poursuit la quête de l’objet rare “pour le simple plaisir“. Mais si elle fouine sur internet, elle ne va pas jusque se déplacer exprès de vide-greniers en vide-greniers à la recherche de ces précieuses bonbonnières. C’est au hasard de ces déambulations que la trentenaire vide son porte-monnaie, toujours un Pez dans sa poche pour montrer aux brocanteurs ce qui lui plaît.

J’ai commencé à me rendre compte de la valeur de ma collection en commandant un import un livre américain sur les collections de Pez. A l’intérieur, on voit les photos des plus anciens aux plus récents, les éditions limitées, ceux qui ont été conçus dans telle ou telle usine, au Japon ou en Europe…”

Violaine s’est forgée sa propre expertise : une docteur ès Pez, capable de reconnaître les vieux plastiques des nouveaux – oui, c’est possible. “Je suis pas aussi tarée que les Américains – et puis je mange même pas les bonbons, j’aime pas ça“.

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